Line-up sur cet Album
- Shagrath et Silenoz comme constantes
- Turn-over régulier pour les autres
Style:
Black Metal SymphoniqueDate de sortie:
08 décembre 2023Label:
Nuclear BlastNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 4/10
Dimmu Borgir a trente ans.
C’est clair, ça passe vite.
Trente années d’une carrière respectable, au service d’un black metal symphonique qui nous a donné la bagatelle de neuf albums (dix, si on considère “Stormblåst MMV” comme un album à part entière) dont certains référentiels, cinq EP, cinq live et cinq split, et quelques compilations.
Bref, le fan a de quoi se faire plaisir avec son groupe favori.
Aujourd’hui, plus de cinq ans et demi après la sortie du dernier full length en date, l’honorable “Eonian”, Dimmu Birgir refait parler de lui en nous offrant une nouvelle sortie avec cet “Inspiratio Profanus” qui n’est rien d’autre qu’une compilation de toutes les reprises, même pas réenregistrées, que le groupe a sorti sur les albums qui ont jalonné sa carrière, parfois sur les éditions limitées, parfois sur les albums.
On en vient à se poser la question de l’intérêt de la chose hormis une opération commerciale à l’approche de Noël.
En plus, que dire de ces reprises ?
Dimmu Borgir se contente de jouer les interprètes, refaisant un fidèle copier coller à la sauce blackisante, sans chercher à se les réapproprier.
On oscille entre l’écoute sympathique (“Black metal”, “Satan my master”), l’envie de zapper (“Dead men don’t rape”), le dispensable (quel intérêt de proposer deux fois “Nocturnal fear” ?) et la préférence de se réécouter les originaux comme pénitence d’avoir subi les versions proposes ici (“Burn in Hell”, “Metal heart”, “Perfect strangers”).
Bref, Dimmu Borgir existe-t-il encore ?
Est-ce un album remplissage comme annonciateur d’un arrêt prochain, histoire d’honorer un contrat avec son label ?
Un apéritif pour faire patienter les fans en vue d’un prochain album ?
Dans tous les cas, une sortie dispensable, qui ne ravira que le banquier du groupe – et du label – et accessoirement le fan / collectionneur des Norvégiens.
Décevant quand on connait la qualité de ce que Dimmu Borgir peut proposer, visuellement comme musicalement.
Tracklist :
1. Black Metal (reprise Venom) (3:26)
2. Satan My Master (reprise Bathory) (2:14)
3. Dead Men Don’t Rape (reprise G.G.F.H.) (4:25)
4. Nocturnal Fear (reprise Celtic Frost) (3:25)
5. Burn in Hell (reprise Twisted Sister) (5:07)
6. Perfect Strangers (reprise Deep Purple) (5:02)
7. Metal Heart (reprise Accept) (4:38)
8. Nocturnal Fear (Celtically Processed) (reprise Celtic Frost) (3:31)
Deezer
Facebook
Flickr
Instagram
Myspace
Site officiel
ReverbNation
SoundCloud
Spotify
Tidal
Twitter
YouTube
Chronique “Eonian”
Chronique “Forces of the Northern light (live)”
Chronique “Puritanical Euphoric Misanthropia” (reissue 2022)
Laissez un commentaire