Line-up sur cet Album
- Mikael Loran – Basse, Choeurs
- Julien Alves – Batterie, Choeurs
- Arnaud Groby – Guitares, Choeurs
- Loic Pouillon – Chant
Style:
Hardcore / Thrash MetalDate de sortie:
13 novembre 2023Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Superbia, Avaritia, Luxuria, Invidia, Gula, Ira, Acedia… et hardcore / thrash !
Ah ça, lorsqu’on lit la Bible, on le saura, qu’il y a sept façons de se retrouver en plein acte de péché capital ! Et quand on regarde bien autour de nous, on en voit, du monde qui ne passera pas devant Saint-Pierre pour une place bien tranquille sur un nuage aux côtés de Lemmy, Bon Scott ou Ronnie James Dio !
Non, ce sera descente directe aux Enfers…
Et même moi, désormais : la faute aux Grenoblois d’Eight Sins, qui me prouvent en 23 minutes chrono avec ce troisième full length “Straight to Namek” après “World of sorrow” (2013) et “Serpents” (2016), auxquels on peut rajouter les EP “Straight hate” (2008), “Blood of revenge” (2009) et “It’s a trap” (2018), que je me fourvoie dans tout ce que le Bon Dieu a interdit et que ce sont des choses qu’il ne fait pas bon discuter à table lors d’un repas de famille !
Bref, on ne rigole pas avec ces choses là…
Et oui, Eight Sins m’a prouvé que je pouvais être orgueilleux : j’avais pourtant toujours dit que le hardcore n’était pas ma tasse de Chartreuse, et s’il ont prétendu indirectement qu’il n’y avait que les cons qui ne changeaient pas d’avis, j’ai bien été forcé de me rendre compte, sur ce coup-là, que j’étais d’un intelligence supérieure. Donc orgueil : check !
Et pourtant, ce “Straight to Namek” renferme des brûlots bien méchants, violents et brutaux à souhait, qui pourraient me rendre généreux en superlatifs, mais je n’en ferai rien : je me contenterai de les penser, j’ai toujours été avare en flatterie, même méritées. Donc avarice : check !
Je ne vais pas développer la luxure pour des raisons évidentes de… euh… place sur le webzine… Bref, luxure : check !
Du coup, cet album, je l’ai voulu, désiré, espéré… et obtenu ! Je passerai sur la façon de laquelle je suis parvenu à mes fins, mais le CD tourne en ce moment-même dans mon lecteur. Envie : check !
Eight Sins nous colle mandales sur mandales avec des titres d’une efficacité redoutable : se coller des “Acid hole”, “Last action zero”, “Cops panic”, “Slime river”, le très Slayer “Street trash”, “Straight to Namek”, “Slice of doom” ou le très court et impitoyable “Too old for this shit” en guise de dessert sont autant de petits plaisirs savoureux à se mettre entre les oreilles sans la moindre modération. Gourmandise : check !
Mais putain, qu’est-ce que sont ces interludes à la mords-moi-le-poireau qui se fend d’un humour bof-beauf (“San Guako”, l’intro de “Straight to Namek”) ? Putain, c’est du gros son que je veux, Pouvoir mettre sur la gueule à tous mes voisins de pit lors des concerts, et ce sans discontinuer. Colère : check !
Inutile d’aller plus loin dans cette chronique : Eight Sins nous balance un album rentre-dedans au possible, qui fera la misère à tout public dans les pit en concert.
Ce sera mon mot de la fin ! Paresse : check !
Tracklist :
1. Enter Namek (instrumental) (1:30)
2. Acid Hole (2:44)
3. Last Action Zero (2:47)
4. Cops Panic (3:23)
5. San Gueko (0:27)
6. Slime River (2:58)
7. Street Trash (3:05)
8. Straight to Namek (2:53)
9. Slice of Doom (3:06)
10. Too Old For This Shit (0:33)
Bandcamp
Deezer
Facebook
Site officiel
Instagram
Spotify
Twitter
YouTube
Laissez un commentaire