Line-up sur cet Album
• Simone Simons : Chant
• Mark Jansen : Chant, Guitare
• Isaac Delahaye : Guitare
• Coen Janssen : Claviers
• Rob van der Loo : Basse
• Ariën van Weesenbeek : Batterie
Style:
Symphonic Death MetalDate de sortie:
1er Septembre 2017Label:
Nuclear Blast Records
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10
Je retire ce que j’ai dit (et pensé) : Epica a encore des choses à raconter. Faut dire que les précédentes productions ne poussaient pas à la turgescence – même Simone avait baissé dans mon estime, salivaire y compris… Mais cet EP The solace System va probablement me réconcilier avec les néerlandais.
Pourquoi un EP, me direz-vous ? J’en sais fichtre rien… Peut-être pour faire condensé et efficace… Mais peu importe : ce n’est pas la taille qui compte, parait-il… Et puis dans le cas présent, même si ç’avait été un long format, j’aurais apprécié. Et pour cause, la mollesse et l’apathie s’installaient sur le groupe depuis quelques albums, redondants et atones. Pour vous dire, anecdote perso, j’ai retrouvé un album, Requiem for the Indifferent, en me disant : « Tiens ! Je savais même plus que je l’avais celui-là… » Et après écoute, je me suis rétorqué : « Ah bah je comprends pourquoi je l’avais oublié… »
Pour faire simple, si vous connaissez et aimez Epica, LE Epica qui a eu ses grandes heures sur The Divine Conspiracy et Design your Universe (auxquels j’aurais respectivement mis 9/10, contrairement aux deux derniers pour lesquels je n’aurais pas dépassé le 6/10, et je passe Requiem for the Indifferent qui m’avait laissé au même point que son titre : indifférent), vous ne serez pas dépaysé… Car ce qui manquait aux dernières productions, c’est ce qu’on retrouve sur The solace System : de la fougue, de l’énergie et de la passion !
On le ressent principalement au niveau des guitares, avec un son bien plus agressif et acéré, à l’instar des riffs eux-mêmes (plus dans la veine death de ce que Mark Jansen propose pour Mayan). Je ne sais pas si Simone est de nouveau en formes, mais sa voix a repris les siennes, courbes sensuelles et vibrantes qui lui font disparaitre ce désagréable timbre de midinette pop de The Holographic Principle, insupportable de mièvrerie et de platitude. Elle retrouve ici, enfin, sa palette de nuances et de grains qui l’a érigée au rang de Metal Goddess ; l’écoute de la balade « Immortal Melancholy » devrait vous en convaincre au-delà de mes mots… [Ellipse de blablabla sur pourquoi l’expression « Simone est bonne » lui sied à merveille ; ce paragraphe tenait sur deux pages.] Même les arrangements orchestraux « classiques », qui pour le coup sont totalement typés Epica TM, ont davantage de puissance et de rondeur, surtout pour les chœurs, embellis et bien situés, équilibrés avec le reste de l’instrumentarium… Comme quoi l’interprétation est une chose mais l’écriture, la composition et l’arrangement sont aussi une part importante de la réussite – ou pas – d’un morceau/album/EP.
Pour abréger les souffrances de ceux qui n’aiment pas Epica pour X ou Y raison – mais sont-ils (encore) en train de lire ces quelques mots ? – si vous aimiez, vous retrouverez, si vous aimez depuis peu, vous découvrirez du neuf, si vous n’aimiez et/ou n’aimez pas… ne changez rien, ça laissera plus de place au premier rang pour admirer la diva
A écouter avec une oreille tendue, quelle que soit sa taille.
Tracklist:
1. The solace System (4:39)
2. Fight your Demons (4:29)
3. Architect of Light (5:21)
4. Wheel of Destiny (5:51)
5. Immortal Melancholy (3:09)
6. Decoded Poetry (6:25)
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