Line-up sur cet Album
- Simon Schwarzer – Chant, Guitares
- Patrick Prochiner – Guitares, Chant
- Philipp Mürder – Basse
- Mishka Vittek – Batterie
Style:
Modern Heavy / Thrash MetalDate de sortie:
11 octobre 2019Label:
Fastball MusicNote du SoilChroniqueur (Jaymz) : 8/10
Après un « Mankind » très réussi en 2017, les Allemands de Fateful Finality reviennent très en forme en ce début d’automne avec cet Executor, qui propose une paire de directs dans les gencives en 7 morceaux et 38 minutes chrono.
Fidèle à ce style qu’ils affectionnent tant et que je qualifierai de Modern Thrash Metal, les Allemands font partie de ce mouvement revival du Thrash des années 80, à l’instar des Américains d’Havok et des finlandais de Lost Society. Sur ce nouvel opus, je trouve qu’ils ont évolué vers un style plus groovy, style Pantera, voire Lamb of God, sans oublier leurs racines Testament/Slayer.
J’aime beaucoup ce nouveau skeud qui débute sur les chapeaux de roue après une courte intro, Schwarzer nous hurle « les flammes de l’enfer » (Fire & Brimstone) selon l’expression biblique et BIM première baffe : la production est énorme, ça cogne sévère, c’est direct, le refrain rentre dans la tête et le break bien lourd nous rappelle les heures les plus glorieuses du Thrash (Kreator quand tu nous tiens…).
On enchaînera avec « The raid » – peut-être mon titre favori – avec sa terrible intro qui monte en puissance avant d’envoyer un premier couplet à fond les manettes et de proposer encore un super refrain, on reprend son souffle pendant le solo et c’est reparti pour un tour ! Ensuite « Wreckage of the Flush » porte bien son nom, car ça défouraille encore sévère et cette guitare lead pendant le refrain qui servira d’intro au solo, quelle claque et quel groove !
« Expect the Executor » en effet que peut-on attendre d’autre que son bourreau après tant de violence ? Après 30 secondes d’intro en son clair, on repart sur un gros riff bien groovy, avec un pré-refrain et un pont Testamentesque avant – oui pourquoi pas – un petit break en voix claire non sans rappeler Papa Hetfield. « They Breed The dead » va (quelque peu) ralentir le tempo avec un morceau mid-tempo et encore un refrain qui tue, tout un art chez FF.
Avec « Rot » on va prendre une bonne dose de lourdeur, un hommage à Obituary ? Je ne sais pas mais en tout cas cela fonctionne terriblement bien avec de bonnes variations de batterie et un magnifique solo qui vient éclairer le morceau le plus sombre de l’album. Petit coup de cœur perso pour ce morceau. On termine – déjà oui – avec « Venomous », qui reprend les fondamentaux des premières pistes et du thrash à l’ancienne en général, avec ce riff certes classique mais bien couillu en intro. J’aime beaucoup le break avec les voix d’outre-tombe avant de balancer un bon gros riff à la Kreator pour le pont. Une belle manière de conclure cette galette.
Très bon album de Thrash qui rend hommage de belle manière aux pères fondateurs du genre tout en y amenant un petit quelque chose des années 2000 qui le fait sonner terriblement moderne. Un seul défaut peut-être (à part cette horrible pochette) est qu’il soit sorti après l’excellent Mankind qui parlera davantage aux puristes car moins groovy et plus slayerien dans l’âme.
Titres phares : Expect the Executor, The raid, Rot.
Tracklist :
1. Time has come (Intro)
2. Fire and Brimstone
3. The Raid
4. Wreckage of the Flush
5. Expect your Executor
6. The Breed the Dead
7. Rot
8. Venomous
9. Moonchild (Iron Maiden Cover)
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