Note de la SoilChroniqueuse (Gothicmelody) : 7/10

FireWing est un nouveau groupe de metal symphonique venu des États-Unis. Jeune groupe, mais très ambitieux, car il démarre avec un premier album basé sur un concept : l’histoire de la dualité entre deux créatures légendaires mystiques qui sont les piliers de la vie et de la création de l’humanité. Il y a Ember, le phœnix de l’espoir qui veut restaurer le monde du chaos et apporter de l’espoir aux âmes emprisonnées et Vishap, wyverne ou vouivre de l’obscurité, qui veut absorber toute la lumière du monde pour contrôler l’humanité avec ses pouvoirs obscurs. C’est une histoire qui mêle différents concepts mythologiques pour créer un nouveau monde avec des structures différentes.

J’ai apprécié d’avoir les paroles avec l’album, j’ai pu les parcourir et mieux comprendre cet album. On plonge dans un monde entre l’Olympe et un univers inventé. Le thème est en soi assez classique, mais ça tient la route. L’histoire est compréhensible et il y a un petit cheminement pour aller là où le groupe veut nous emmener. Ce qui est intéressant dans la construction de cet album, c’est que pour le début et la fin ce sont des instrumentaux, la musique apporte des réponses et chacun peut se faire son avis sur la question. C’est bien pensé. Même principe dans l’avancement de l’histoire, chaque nouveau chapitre commence par un instrumental.

Les instrumentaux parlons-en : je les trouve superbes, ils ne sont pas très longs, à part « Epilogue: Sacred Journey ». On est entre la musique symphonique et la musique de film. Il y a une émotion, du rythme, de la puissance et de la douceur, des instants plus lents. C’est poétique et on est transporté par la musique. J’ai eu un gros coup de cœur pour ces instrumentaux.

Les chansons sont quant à elles, plus dans une veine heavy symphonique. Les nombreux invités donnent un petit plus à l’ensemble. Ça apporte un peu de diversité pour le chant, sinon ça serait un peu plat. Je n’ai rien contre le chant un peu criard, mais je préfère quand il y a des nuances et que ça ne reste pas dans les mêmes tonalités tout le temps. Au niveau de la musique, il y a des bons solos de guitares. Il y a de l’idée, et le contraste entre nuances plutôt heavy metal et metal symphonique passe bien.

Pour donner une idée de l’univers de l’album, deux clips ont été faits. Les titres choisis sont dans des chapitres différents, ce qui permet de découvrir l’histoire à des moments différents.

“Resurrection” est un album conceptuel qui a de l’ambition. Il y a un vrai travail derrière sa création, tant sur l’idée de départ que sur les textes et la musique. La pléiade d’invités renforce la qualité de l’album. Globalement, c’est intéressant, ça se laisse écouter, mais je n’ai pas été transcendée. Ce n’est pas très novateur dans l’idée comme dans la musique. Les orchestrations sont bien faites et les musiciens sont bons mais ça ne décolle pas plus que ça et c’est dommage.
Pour les fans de metal sympho et de heavy, mais aussi de musique de film. C’est un album qui est assez facile d’accès si on se laisse charmer par le concept.

Tracklist :

1. Prelude: Moonlight of Despair (01:29)
2. Obscure Minds (05:21)
3. Chapter I: Acheron’s Ritual (01:34)
4. Demons of Society (04:13)
5. Far in Time (03:29)
6. Chapter II: Temple of Helios (01:56)
7. Resurrection (04:56)
8. Time Machine (07:55)
9. Chapter III: Transcending Souls (01:17)
10. Eternity (07:39)
11. Tales of Ember & Vishap: How Deep Is Your Heart? (04:35)
12. Tales of Ember & Vishap: The Meaning Of Life (04:05)
13. The Essence Of Your Heart (04:17)
14. Epilogue: Sacred Journey (05:30)

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