Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 7/10

Récemment, j’ai acquis le jeu vidéo Manor Lords. Ce matin, je me suis dit que j’allais profiter de deux nouveautés en une et jouer en écoutant cet album. Ce n’est pas une surprise que le funeral doom se marie avec beaucoup d’activités divertissantes et créatives, comme la lecture d’un roman, la découverte d’un jeu vidéo de gestion, la mise à jour d’un herbier ou encore le tri dans les dents des victimes d’un serial killer. 
Bref, une activité reposante et qui procure du plaisir. 
Tantôt avec une ambiance calme et confortable, tantôt avec une dose d’excitation contrôlée, c’est quand même du funeral doom, cette galette de quatre titres se pose comme première œuvre qui promet une belle carrière. Comme souvent dans ce créneau, on est devant un one self-made même si son auteur n’écarte pas un projet avec plusieurs personnes en vue d’une performance en live. 
Faut bien se socialiser de temps à autre, comme dit mon psy. 

Clairement plus pour les fans de My Dying Bride que de Converge, Fretting Obscurity est à retenir pour toutes les cases qu’il coche dans le genre. 
La noirceur check, la solitude check, l’amour du macabre check, la mesure de notre existence check, le contrôle du rythme grassement lent et la souffrance de l’âme double check. 
C’est comme un nouveau sex-toy : doux, convivial et pénétrant. 
Son inspiration n’est pas prête de se tarir car le monde lui offre depuis plusieurs années un vivier immonde de cruauté… le mec est ukrainien.
Ben, en voilà une chance ! Y’a plus qu’à se baisser pour rassembler de la matière pour du funeral doom, pile c’qui faut !

Sur cette perspective franchement réjouissante, je vais me faire des ramen aux yeux de princesses. 
Bonne suite les cailles !

Tracklist :

1. As in Creation Hour
2. Das Heilige
3. To Burn Insatiably
4. Das Schaudern

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