Graveyard – Innocence & decadence

Le 28 septembre 2015 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Jonatan Larocca Ramm - Guitares
  • Axel Sjöberg - Batterie
  • Joakim Nilsson - Chant, Guitares
  • Truls Mörck – Basse

Style:

Heavy / Rock bluesy et psychédélique

Date de sortie:

25 septembre 2015

Label:

Nuclear Blast Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

L’air de rien, les Suédois de Graveyard arriveront tranquillement à leurs dix années de carrière l’an prochain.
Dix années pendant lesquelles ils auront réussi à nous gratifier de putains de bons albums bien rock ‘n’ roll, teintés d’un psychédélisme typique de certains groupes des seventies, avec une attitude et un visuel tirés du même cru, et le tout mâtiné d’un bon côté stoner pas déplaisant du tout.
L’air de rien, après les excellents « Graveyard » (2007), « Hisingen blues » (2011) et « Lights out » (2013), Graveyard remet le couvert avec ce « Innocence and decadence » qui continue de flirter sur les traces de grandes anciennes légendes qui les ont influencés telles que Led Zeppelin, Jimi Hendrix, Mountain ou The Doors, rien que ça !

Quatrième album donc pour ces adorateurs d’une musique finalement pas si passéiste que ça si on se réfère aux nombreux groupes qui nous gratifient de bonne vieille musique typée seventies comme le font avec bonheur les Spiders (duquel faisait également partie le batteur Axel Sjöberg), Blues Pills, Black Mountain ou autre The Vintage Caravan.

Oui, ces sonorités-là font plaisir, véritable bouffée de fraîcheur à l’esprit psycho-kraut rock post Woodstockienne du plus bel effet.
« Magnetik shunk » déboule d’un coup, sans crier gare, et s’inscrit d’ores et déjà dans la lignée de bon vieux hymnes tels qu’on en a mangé il y a plus de quarante années de cela.
Ultra classique, de facture pour le moins conventionnelle, on se prend une belle entrée en matière d’emblée.
« Apple and the tree », lui, nous rappellera plutôt le Dire Straits de la fin des années 70, époque « Sultans of swing » avec ce chant proche d’un Knopfler et cette guitare pas loin des frères Knopfler.
Titre pour le moins direct et efficace qui permet de passer un (court) moment bien sympathique.
Des titres efficaces, ce n’est pas ce qui manque dans cet album : outre les deux premiers morceaux cités plus haut, on peut parler de l’énervé « Never theirs to sell », du plus long et épileptique « Can’t walk out » aux sonorités proches d’Hawkwind ou plus récemment de Monstermagnet, de l’impressionnant « From a hole in the wall » au break speed psychédélique infernal, ou de « Hard-headed » qui sont autant de brûlots à se délecter sans modération.

Et lorsque Graveyard veut se la jouer plus calme comme sur les bluesy « Exit 97 » et « Too much is not enough », sur « Far too close », le classique « Cause & defect » ou le poignant « Far too close » avant de finir sur un « Stay for a song » à l’émotion palpable, il arrive à nous subjuguer de par sa capacité à nous faire ressentir les émotion qu’il veut.

Pour leur quatrième album, Graveyard réussit à nous transporter dans un voyage psychédélique haut en couleurs, au feeling indéniable et au groove de tous les instants avec onze titres à la force intrinsèque bien réelle.

Chapeau bas !

Tracklist :
1. Magnetic Shunk (3’02)
2. The Apple and the Tree (3’05)
3. Exit 97 (3’51)
4. Never Theirs to Sell (2’15)
5. Can’t Walk Out (5’44)
6. Too Much Is Not Enough (4’38)
7. From a Hole in the Wall (3’48)
8. Cause & Defect (3’48)
9. Hard-Headed (3’13)
10. Far Too Close (4’43)
11. Stay For a Song (4’36)

Site officielhttp://graveyardmusic.com/
Facebookhttps://www.facebook.com/graveyardofficial
Myspacehttps://myspace.com/graveyardsongs

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