Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Les revoilà ! Ou plutôt, le revoilà ! Le Mexicain Moisés Anselmo (Black Mask, ex-The Ripper), qui se fait connaître sous le pseudo Moy Härdrcoker, nous recolle derrière les oreilles une nouvelle déflagration sonore après le déjà bien déjanté “Rider of the night” sorti en juin 2022. Encore une fois, c’est à grands coups de speed metal et de rock ‘n’ roll overspeedé que le gaillard nous balance pleine poire ses neuf nouveaux titres (dont deux instrumentaux) de vitamines et de testostérone concentré.

Encore une fois, c’est dans un registre bien crasse, à la croisée des premiers Motörhead ou Venom combine avec la furie des actuels Midnight ou Hellripper, voire Gehennah qui, rappelons le, avait sorti en 1995 un album du nom de “Hardrocker”. Inutile d’aller chercher plus loin l’affiliation et, vu le bordel organisé proposé, celle-ci se veut totalement assumée.

“Built for speed” – qui lui est un titre de Motörhead sur l’album “Orgasmatron” de 1986 – nous colle donc quelques mandales bien senties pendant presque 35 minutes sans que l’intensité ne faiblesse un seul instant. Moy semble avoir décidé de nous offrir le plus gros boxon speed ‘n’ roll du moment et ce catalogue de sons crasses produits à l’ancienne semble être bien parti pour remporter le challenge !

Bien sur, le Mexicain s’occupe de tout quasiment tout seul, ne se faisant aider à la batterie par un certain Alejandro “Alx” Ángeles (Slaves Of Pain, Cryptogeny, Foeticide, Grotesque Deity, In Obscurity Revealed, Inferna, Piquerism, Putrescence, Pyphomgertum, ex-Blasphemathory, ex-Khasmata, ex-Nothingness, ex-Metralla) qui martèle rudement ses futs tout au long des titres. L’album débute avec un intense instrumental (“Hangover from Hell”) qui pose d’entrée les bases de ce qui va suivre. Et autant dire que ça dépote sévère du début à la fin !

Et en prime, ce chant, rugueux, méchant, sous une légère réverb’, à la croisée des Lemmy et Cronos à qui on aurait injecté des doses létales d’amphétamines. Bref, deux ans après le déjà honorable “Rider of the night”, “Built fot speed” enfonce le clou avec cette belle dose de furie sonore réservée à toute personne ayant une bonne dose de folie entre les oreilles !

Pour l’heure disponible uniquement en digital et en cassette, une sortie CD (voire vinyle pour les plus collectionneurs) serait vraiment souhaitée…

Tracklist :

1. Hangover from Hell (Intro) (Instrumental) (1:42)
2. Hard Rock in Hell (4:52)
3. Jinetes de acero (5:17)
4. Speed Metal Wheel (4:14)
5. Evil Rock n Roll (4:03)
6. Too Fucking Drunk (T.F.D) (Instrumental) (3:48)
7. El Härdrocker (3:00)
8. Fastway (3:33)
9. Old Rock ‘n’ Roll (3:53)

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