Line-up sur cet Album
- Paul Davidson - Chant
- Raymond Black – Batterie, Percussions
- Terry Gorle - Guitares, Chant
- Derek Peace – Basse.
- Guests : Jim Kovach – Cloches sur 4, Xylophone sur 9 / Nathan McCoy – Claviers sur 7 et 8.
Style:
Power MetalDate de sortie:
21 janvier 2022Label:
Hammerheart Records (réédition)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Heir Apparent est un des groupes qui m’avaient bien fasciné au milieu des années 80.
Aussi, une fois n’est pas coutume, je vais reprendre le début de la chronique que j’avais rédigée pour le dernier album en date “The View from Below” (2018).
“Ma première expérience avec Heir apparent a été visuelle, en 1986. Enfer Magazine et Hard Rock Magazine mettaient en page de couverture arrière les publicité des albums du label Black Dragon Records, et c’est tour à tour qu’on se délectait des pochette d’albums désormais cultes comme Epicus Doomicus Metallicus (Candlemass), Symphonies of Steel (Exxplorer), Open the Gates (Manilla Road), Call off the Dogs (Steel Vengeance), Master of Disguise (Savage Grace) entre autres D.C. Lacroix, Liege Lord, Mayhem (l’Américain), Ded Engine ou l’ensemble des albums de David Chastain…
Et bien sur Graceful Inheritance d’Heir apparent. Un premier album de Metal progressif quasi parfait qui ne faisait pas tâche autour de ce que pouvait nous offrir Queensrÿche ou Fates Warning. Le groupe de Seattle – qui sera le berceau de la scène grunge six ans plus tard – mettra trois ans avant de revenir avec un One small Voice qui confirmera le bien qu’on a pu penser du groupe avec le premier album, nous balançant des titres imparables comme “Just imagine”, “One small Voice”, la divine reprise de Simon & Garfunkel, “The Sound of Silence”, ou l’impressionnant “The fifth Season”.
Et depuis ? Ben plus rien… ou presque ! Une démo en 1990 avant un split… On retrouvera les quelques membres du groupe dans l’éphémère formation Dr. Unknown qui disparaitra quasiment aussi vite qu’il est apparu après une démo et un EP. Heir apparent se reformera en 2000 pour une démo en 2003 mais le line up changera de façon incessante pendant de nombreuses années.
Une compilation regroupant les démos du groupe verra le jour chez Floga Records au printemps 2016 et c’est cet automne que vient le troisième full length du groupe avec un line up qui semble enfin s’être stabilisé autour de trois membres originels en les personnes du bassiste Derek Peace (ex-Dr.Unknown, ex-Savage Grace), le guitariste Terry Gorle et du batteur Ray Schwartz (ex-Dr. Unknown). Depuis est revenu un claviériste en 2015 (Op Sakiya, de Screams of Angels) qui avait déjà fait parti du groupe entre 2004 et 2006, et un formidable chanteur Will Shaw (Athem, ex-Abodean Skye) la même année.
Et retrouver Heir Apparent dans un aussi grand niveau de forme est un pur ravissement pour les oreilles”.
Depuis ?
Une compilation est bien sortie chez Vic Records regroupant les deux démos “Triad” (1999) et la démo de 2003 sobrement intitulée, je vous le donne Emile, “Demo 2003”.
Pour l’heure, il semblerait que seul le guitariste originel Terry Gorle maintienne Heir Apparent à flot, espérons que “The View from Below” aura un successeur.
En attendant, Hammerheart Records, décidément motivé pour rééditer les albums sortis chez Black Dragon Records, au moins concernant Heir Apparent et Savage Grace, nous ressort ce premier album du quatuor de Seattle.
1986, quand même… putain 35 ans !
C’est avec un tel recul qu’on s’aperçoit que certains albums sont intemporels : on ne va pas se mentir, Heir Apparent pouvait regarder droit dans les yeux des formations formidables comme Queensrÿche, Crimson Glory, Fifth Angel ou les fantastiques Siren !
Avec “Graceful Inheritance”, Heir Apparent nous proposait un bon power metal mâtiné de progressif et dans lequel ils n’hésitaient pas à s’inspirer un tantinet d’Iron Maiden : il suffit d’entendre les lignes de basse, quelques solos ou certains riffs pour en être immédiatement convaincus.
Et c’est que chaque musicien tenait bien la barraque et semblait tout en maîtrise : Heir Apparent pouvait nous coller des titres bien lourds au mid tempo ravageur (“The servant”, “Tear down the wall”, “Hands of destiny”, “Keeper of the reign”, “Master of invasion”) ou à la fluidité et l’énergie remarquables (“Running from the thunder”, “The cloak”, (A.N.D… Drogo lived on”), voire des brûlots bien speed (“Nightmare (Faces in the dark)”, “Dragon’s lair”) ou même avoir toutes ces différences au sein du même titre (“Another candle”, l’instrumental “R.I.P. (live)”) sans que quiconque ne trouve à redire.
Le seul petit bémol, c’est que le chant était un tantinet balbutiant, ce qui aura été corrigé dès le second album.
En 1986, Heir Apparent nous sortait un album fabuleux unanimement salué par les critiques et qui m’apparait comme sous-estimé en nos frontières.
Cet réédition peut s’avérer une excellente séance de rattrapage pour tous les amoureux de bon vieux power metal à tendance progressive.
Maintenant, Hammerheart Records, si tu avais dans tes projets de nous ressortir le « One Small Voice », je saute dessus direct !
Tracklist :
1. Entrance (instrumental) (0:38)
2. Another Candle (3:56)
3. The Servant (3:25)
4. Tear Down the Walls (4:34)
5. Running from the Thunder (2:59)
6. The Cloak (2:34)
7. R.I.P. (live) (instrumental) (4:59)
8. Hands of Destiny (3:27)
9. Keeper of the Reign (4:46)
10. Dragon’s Lair (3:28)
11. Masters of Invasion (5:07)
12. Nightmare (2:41)
13. A.N.D… Dogro Lived On (3:42)
Site officiel
Bandcamp
Instagram
Myspace
Facebook
Spotify
Twitter
YouTube
Chronique “The view from below”
Laissez un commentaire