Hellektrogen – A Fist in Your Face
Line-up sur cet Album
- Fabien Groell : Batterie
- David Naas : Guitares
- Jérôme Greder : Chant
- Nicolas Calise : Basse
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
09 avril 2021Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Si le groupe est formé en 2001, il sort aujourd’hui seulement son deuxième EP après un “Garage Years” en 2015.
C’est après tout un paquet de changements de line up que le quatuor de Saint-Louis (Alsace) reste articulé autour des deux derniers membres fondateurs David Naas (guitares) et Fabien Groell (batterie). Et désormais, Jérôme Greder (qui a tenu également la guitare un temps) au chant et Nicolas Calise à la basse complètent le line up !
Au programme ?
Du bon vieux thrash metal, bien old school tout comme il faut dans lequel quelques petits éléments plus modernes à chercher dans le groove viennent se rajouter.
On ne va pas se mentir : le but de cet EP est de pouvoir démarcher les labels en vue d’une signature.
Et pour se faire, ils ont mis le paquet : et s’il est des groupes auxquels on pense de suite, c’est bien du Slayer première période et surtout Sepultura de l’époque comprise entre “Beneath the Remains” et “Chaos A.D.” tant le riffing que dans le chant hurlé et rageur, tant dans la batterie que dans les lignes de basse !
Mais ne pas croire qu’on se prend une vieille resucée des Brésiliens d’avant les expérimentations tribales : Hellektrogen a le recul nécessaire et suffisant pour y apporter sa petite touche personnelle acquise grâce à bon nombre de concerts en première partie de groupes plus que confirmés.
C’est ainsi qu’on retrouve quelques petites réminiscences à chercher non seulement chez Pantera ou Machine Head juste histoire de rajouter un peu de groove et de modernité au milieu de cette débauche de riffs d’un old school assumé !
Le chant ?
C’est que ça hurle, mesdames et messieurs !
Même si on n’est pas au niveau d’un Max Cavalera en colère (pléonasme), il faut reconnaitre que le Jérôme Greder en a dans le coffre (et là où Jérôme hurle, Fabien Groell ?). Un petit bémol sur le chant plus clair avec un rien trop d’effet à la fin de “Death penalty” qui aurait mérité d’être un rien plus travaillé. Mais rien de rédhibitoire en soi !
David Naas balance du riff bien méchant tout au long des onze minutes de cet EP et l’ensemble du groupe montre une vraie cohérence et un bonne maturité pour un second EP, que ce soit lors de passages rapides ou lors de mid tempos plus étouffants.
Les changements de rythmes nous offrent des accélérations à nous coller au siège (“New York state of mind”), les moments rapides sont ébou-riff-ants, les mid tempos sont purement étouffants.
En clair, Hellektrogen nous ressort toute la panoplie de ce que le thrash metal peut nous apporter de plus headbanguant ! Que demander de plus ?
Bref, on ne va pas y aller par quatre chemins : on ne demande pas mieux que d’entendre ce que ça donne sur un album complet et une petite signature en bas d’un contrat de label serait mérité.
En tous cas, c’est ce qu’on peut leur souhaiter de mieux !
Et quand il y a de l’Hellektrogen, il y a de l’Hellektroplaisir…
Tracklist :
1. Aim High (3:58)
2. Burned Soul (4:39)
3. Death Penalty (3:15)
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