Line-up sur cet Album
Psycho – Tout.
Style:
Dungeon Synth / Dark SynthwaveDate de sortie:
26 mai 2023Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7/10
Et voilà, c’est la rentrée, et pour poursuivre le fil de mes chroniques, je reprends la plume, non pas avec un album de metal, mais avec la dernière production d’Inexistence, qui a pour nom « Magna Græcia », et qui donne dans une musique que l’on pourrait qualifier de soft, principalement soutenue par le biais de claviers, sous couvert de styles s’apparentant à un univers artistique qui se promène à mi-chemin entre du Dungeon Synth et de la Neoclassical Darkwave.
Ce groupe est en fait composé d’un seul musicien, nommé Psycho, et pour sa nouvelle incursion artistique, il a décidé de parler l’histoire de la Grande Grèce.
Voilà ce que l’artiste en dit : « Le tout est sur fond de mythologie, car le village natal de ma famille se trouve à seulement quelques kilomètres de la commune de Scilla, en Calabre, là où, à l’entrée du port qui s’avance dans le détroit de Messine, se dresse le mythique rocher (évoqué entre autres dans l’Odyssée d’Homère) ou se cache Scylla, monstre à six têtes et douze pieds, qui dévore les marins, ainsi que de l’autre côté, niché juste en face, le tout aussi terrifiant Charybde, sorte de gouffre tourbillonnant qui avale tout ce qui se trouve sur son passage ».
Cela donne au final un album personnel et intimiste. On y sent une certaine sensibilité, car l’artiste le décrit comme une œuvre hommage à ses racines.
En plus des claviers et orchestrations habituelles, on y trouve des instruments comme de la lyre, de la harpe, du bouzouki, ou bien encore de la mandoline.
Les lignes musicales de cette galette, sont portées par des lignes dépouillées et répétitives (“The Curse of Scylla”), nanties de voix humaines chantées par des machines.
Ces dernières, tantôt féminines, tantôt masculines, apportent une sorte de sensibilité glacée.
De plus, l’apport d’instruments traditionnels à cordes donne une touche particulière au tout.
La musique y est souvent plus concise et répétitive que ce que Psycho a l’habitude de faire, voire « résumée » tout en restant délicate, souvent aérienne comme pour « Siren’s Song ».
Cependant, et c’est la force du Monsieur, sa production artistique est nourrie de sensibilité et d’une âme omniprésente du début à la fin.
Il m’a fallu plusieurs écoutes pour apprécier cet album qui, en fait, va droit au cœur sans s’embarrasser de fioritures.
Une bonne façon de commencer cette rentrée, loin du vacarme grisâtre d’un quotidien, qui ces deniers temps aurait plutôt tendance à nous faire grincer les dents.
Avis aux amateurs.
Tracklist :
1. In the Whirlwind of Charybde (1:24)
2. The Curse of Scylla (3:01)
3. On the Shores of Eternity (2:47)
4. Magna Græcia (2:29)
5. The Riace Warriors (2:58)
6. Rhegium (1:05)
7. Messana (0:59)
8. Podàrghoni (2:43)
9. Siren’s Song (2:23)
10. Fata Morgana (1:09)
11. Mare Tyrrhenum (3:09)
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