Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Par deux fois, j’ai déjà dit tout le bien de ce que je pensais de ce quintet américain lors des sorties de leur deuxième album II et de l’EP Metal immortal (liens en bas de page).
Et il est heureux de pouvoir affirmer que ce nouvel album confirme ces dires : Lady Beast continue de rendre hommage à cette époque bénie de la NWOBHM, parfois lorgnant vers le Speed Metal.

Avec ce Vicious Breed, Lady Beast nous sert huit titres pour 36 trop courtes minutes d’un Heavy Metal énergique, old school au possible, qui aurait très certainement eu une belle place dans les playlist des années 80. Ce croisement court sur diverses influences allant de Judas Priest à Iron Maiden, de Hellion à Acid avec tout plein de références à des grands groupes de cette période. Écoutez les riffs de “Every Giant shall fall” et demandez-vous s’ils ne vous rappellent pas un certain “Doctor, Doctor” de UFO, prenez en guise de final ce “Vicious Breed” qui vous fera penser à l’urgence des deux premiers Iron Maiden, ceux avec Paul DiAnno, pour voir nos plus vieux nostalgiques frissonner de nostalgie.

D’entrée, “Seal the Hex”, après une intro instrumentale proche des Maiden/UFO, les riffs s’énervent et c’est sous un bon vieux Speed Metal des familles que le groupe se lâche. Titre efficace, accrocheur, refrain imparable, un morceau qui fera mouche en concert, sorte de Judas Priest de l’époque Defenders of the Faith ou Painkiller, le tout avec une Deborah Levine qui continue d’avoir ce chant vitaminé que n’aurait pas renié Ann Boleyn (Hellion) ou Kate de Lombaerts (Acid).
“The Way”, moins rapide mais toujours véloce, reste dans cette même voie de titres qui collent une patate d’enfer, à l’instar d’autres morceaux comme “Get out” ou l’impeccable “Vicious Breed”.

Et lorsque le tempo ralentit, pour faire place à un Heavy Metal plus plombé, le groupe ne perd pas en intensité pour autant : “Lone Hunter” se veut d’une lourdeur pesante, “Always with me” se la joue limite power ballad avec un côté plus rock, “Every Giant shall fall” joue dans un registre purement NWOBHM sautillant et agréable à écouter, et “Sky Grave” est d’une zénitude absolue avant de partir dans un déluge de riffs rapide et un solo démentiel.

Bref, Lady Beast confirme avec cet album tout le bien des efforts précédents et ravira tous les amateurs du genre.

Tracklist :

1. Seal the Hex (5:39)
2. The Way (3:12)
3. Lone Hunter (3:21)
4. Always with me (5:54)
5. Get out (4:26)
6. Every Giant shall fall (5:19)
7. Sky Graves (Instrumental) (5:01)
8. Vicious Breed (3:27)

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