Line-up sur cet Album
Jens Börner - Chant, Guitares / Damien Capolongo – Guitares / Rikki Mannhard – Basse / Bubu Brunner - Batterie
Style:
Heavy / Speed MetalDate de sortie:
25 septembre 2020Label:
Massacre RecordsUn album, deux chroniqueurs, deux avis…
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 10/10
En matière de Heavy Metal, la scène grenobloise est en train de supplanter toutes les autres par des sorties rapprochées et de très haute qualité. C’est Rising Steel et son prodigieux Fight Them All bourré de talant et de multiples références qui ouvre le bal en ce début septembre et ce sera Nightmare, le 2 octobre, qui le fermera de la plus belle des façons d’après ce qu’on a pu entendre d’ Aeternam, leur dernier en date. (A l’heure où cette chronique est mise en ligne, l’album des Nigthmare est sorti et a tenu toutes ses promesses, et même au-delà.) Au milieu de ces deux joyaux vient s’en interposer un autre, Division Hades de Lonewolf.
(NdMetalfreak : Et attends, cet automne, tu as le nouvel Amon Sethis qui arrive, sans oublier le dernier Archange ce printemps)
Tu t’es à peine remis de Fight Them All ? Reste assis, Division Hades va te scier les jambes.
Lonewolf sort trois démos entre 1992, date de création du groupe, et 1995. (Ils spliteront l’année suivante.) Depuis leur reformation en 2001, ils enchaineront les albums avec le succès qu’on leur connait, jusqu’à ce dixième opus signé une fois de plus par Massacre Records.
Division Hades se détaille en deux parties : le premier CD propose dix nouveaux titres et le second dix pistes ré enregistrées issues des deux premières démos, The Dark Throne de 1992 et The Calling de 1993, mais également des deux premiers albums, March into the Arena de 2001 et Unholy Paradise de 2004. Sur ces deux albums ci et les deux suivant, Damien officiait à la guitare et Division Hades marque son retour. Nous a-t-il apporté des brides du Lonewolf du début ?
Exit les intros galopantes classiques des albums précédent à l’image d’« Unleash the Wolf » du dernier Raised on Metal, «The Last Goodbye » ouvre de façon lente et aérienne sur des paroles en allemand qui sont très personnelles à notre frontman. Le titre va monter crescendo jusqu’à nous embarquer dans un refrain hyper contagieux. Les soli épiques nous montrent que nos deux guitaristes se connaissent bien. « The Fallen Angel » et « Division Hades » vont monter d’un cran avec une rythmique implacable, des riffs acérés et incisifs. On navigue entre heavy sous amphétamines et speed sur vitaminés. Viendra ensuite un hommage à Mark « The Shark » Shelton, chanteur guitariste de Manilla Road, groupe de power heavy metal aux 18 albums, disparu en 2018, et que Jens a côtoyé à plusieurs reprises. Ce titre est plus lourd, la rythmique est puissante.
Les titres qui suivront seront fidèles à ce que Lonewolf sait faire le mieux, un heavy / speed exécuté dans les règles de l’art : Solos épiques, mélodies contagieuses, refrains fédérateurs en forme d’hymne.
Jens nous captive toujours autant de sa voix atypique d’ours en colère, Rikki souligne chaque détail de cet album de sa basse tour à tour percutante et harmonieuse. Derrière ses fûts, Bubu imprime les tempos qu’il fait varier à sa guise, quant à Damien… Au fait, a-t-il apporté avec lui des brides du Lonewolf du début ? Je te laisse apprécier…
« To Hell and Back » est un instrumental planant avec ses chœurs grégoriens, 1,50 minutes de lâcher prise totale. « Alive » déboulera ensuite à toute allure et te sortira de ta torpeur. « Drowned in Black » aux accents Maidéniens clôturera l’album. Ce titre qui touche personnellement Jens est le plus long de l’album.
Le line up parfait pour ce dixième album ? C’est à n’en pas douter, même si le jeu de Michael Hellström, guitariste d’ Elvenstorm, groupe de heavy grenoblois, a marqué les esprits, surtout le mien, sur le précédent album.
Le deuxième CD est un régal. Tu ne peux pas savoir, Jens, à quel point tu es en train de ravir tes vieux fans comme les plus jeunes qui n’y verront surement qu’un deuxième CD 10 titres. Quel plaisir de réentendre «Forgotten Shadows » avec un son…actuel. « Eric the Red » m’a fait dresser les poils sur les bras, bravo, le job est fait !
Chapeau bas à Dryss Boulmedais, bassiste sur les deux premiers albums, d’avoir enregistré les guitares et la basse sur la totalité des titres.
Division Hades c’est dix titres parfaits, sans baisse de régime et avec une dynamique extraordinaire. Lonewolf est toujours présent sur la scène heavy et est encore apte à te foutre une bonne baffe. La dixième.
Au fait, je t’ai déjà dit que j’étais fier d’être grenoblois ? Maintenant c’est fait.
Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 9/10
Il y a des groupes qui auront marqué l’histoire..
Un des éléments marquant pour moi aura été l’écoute de Made In Hell , un disque qui tourne encore au moins une fois dans l’année.
Et il faut dire qu’il le mérite.
Lonewolf est LE groupe français de Heavy Metal , existant depuis 1992 et avec à son actif dix albums dont le dernier Division Hades .
Ce qui fait la force de Lonewolf, c’est la voix de Jens Börner, un timbre fort et rugueux ( c’est étrange d’ailleurs que le Celte l’adore car pas de folles montées dans les aigus… mais ne dit on pas que l’amour ne s’explique pas..) . Des solos de guitares qui sont aussi plus incisifs et tranchants que le dernier Wilkinson.
Une composition à hymnes, chaque titre possèdes ses chœurs , ces très beaux « Hail, Hail » , c’est du guerrier, du poussif. Prenons par exemple « Underground Warriors »: on a tout de suite envie de crier et de sauter, on a qu’une envie c’est d’y aller. Des tempos qui restent ultra rapides.
C’est quand même pas un groupe de buveurs d’eau et nous ne sommes pas de grand cépage ultra complexe qu’on ose jamais se servir car il faut être en état de savourer. On est dans ce qui se partage le mieux: La bonne bière bien fraîche et à consommer sans modérations.
Sur ce Division Hades, tout ce qui à fait le succès du groupe est réuni: une rythmique accrocheuse sur tous les titres qui pourrait cacher son envie de taper du pied sur un « Lackey Of Fear ». Le « Division Hades » n’est autre qu’une pépite avec sa monté en puissance.
Enfin vous l’aurez compris, quand Lonewolf est là, on écoute on participe, le charisme du groupe nous pose une ambiance qui ne peut que nous captiver.
Les allemands ont des pirates, les français ont des loups.
Du Heavy Metal, for The Metal Warriors, les autres quittez la place.
CD 1 :
1. The Last Goodbye (7:11)
2. The Fallen Angel (5:36)
3. Division Hades (5:47)
4. Manilla Shark (3:59)
5. Underground Warriors (3:58)
6. To Hell and Back (InstruMETAL) (1:49)
7. Alive (2:53)
8. Lackeys of Fear (5:26)
9. Silent Rage (4:34)
10. Drowned in Black (9:10)
CD 2 :
1. The Call (intro) (1:01)
2. Into the Battle We Ride (5:07)
3. The Dark Throne (3:20)
4. Towards the Light (3:15)
5. Forgotten Shadows (3:27)
6. The Forgotten Valley of Hades (5:31)
7. 1789 (3:48)
8. Witch Hunter (5:24)
9. Sorcery (5:15)
10. Eric the Red (6:54)
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