Line-up sur cet Album
- Pierre - voix
- Simon - guitares
- Thomas - basse
- Gabriel - batterie
Style:
MetalDate de sortie:
Octobre 2016Label:
Finisterian Dead EndNote du Soilchroniqueur (Celtikwar): 7,5/10
La musique est un voyage, elle a pour but de libérer l’esprit en l’envoyant par pensée vers un univers merveilleux. (Celtikwar)
Certains univers sont, par contre, plus difficiles à comprendre et il faut déjà faire un long voyage pour y accéder. Le monde magique de Mantra, par exemple, n’est pas commun et il faut briser plusieurs portes pour l’appréhender à sa juste valeur. C’est un peu comme le premier chapitre de Narnia où même, en retournant dans l’armoire, on n’y accède pas, ou comme la pensée agréable de Hook qui permet à Peter de voler jusqu’à la bonne étoile du pays imaginaire.
Mantra nous propose en effet un Métal à l’atmosphère qui fait très froid de prime abord ; déjà que l’ « hiver vient », a-t-on vraiment envie de s’équiper chaudement pour partir en voyage ? Ce chant très sombre de « Marcasite » nous laisserait aussi penser à un monde de ténèbres, plein de tristesse(s). Mais il n’en est rien : il s’agit du trajet pour arriver à ‘Laniakea’, il faut faire l’effort de traverser les cols et les montagnes pour que le chaud soleil vienne faire vibrer votre intérieur.
Quand on arrive aux guitares de « Inner Circle », on ne peut qu’entrer dans une danse d’allégresse car ce titre vous berce par son groove très accrocheur. Vous voici arrivé dans le monde de Mantra, entrez donc dans cette fête sauvage.
Comment décrire ce monde imaginaire ? Commençons par son créateur : Mantra est une jeune formation rennaise de Metal. Une première ballade est publiée en 2012, l’EP ‘Toward the Light’, autoproduit, permet à Mantra de se faire sa réputation et lui donne même un guide pour ses prochains périples, le label Finisterian Dead End, qui permettra à Mantra de faire l’année suivante son premier grand voyage avec ‘Into The Light’. Il faut du temps pour se remettre d’un périple et encore plus pour en préparer un autre : c’est pour cela que, trois années plus tard, Octobre 2016, nous nous préparons tous pour faire le voyage vers ‘Laniakea’
Maintenant que vous connaissez mieux l’architecte, laissez-vous emporter par sa création.
Ce qui fait sa grande force, c’est de réussir sur chaque morceaux à nous proposer un groove très efficace avec une basse très puissante. Le milieu de « Pareidolia » ne peux que vous faucher les pieds. Pourtant, les titres dépassant tous les quatre minutes, il n’était pas facile de réussir à trouver des changements de tempo suffisamment bons pour nous accrocher à chaque fois, sans nous lasser sur un album entier. Un très bon travail de la partie rythmique qui vous fera obligatoirement taper du pied (ne serait-ce que sur l’intro de « Vision in the Cave »).
Ce qui vous charme aussi dans le monde Mantra, c’est le chant. Une voix qui passe par de nombreux registres tout en gardant beaucoup de puissance. Elle se montrera mélodique sur le début de « Visions in the Cave », plus lourde sur « Marcasite », mais jamais hurlée… Une voix qui résonne pour vous montrer le chemin.
‘Laniakea’ est donc un univers mystique, à la fois sauvage et charmeur, et le titre éponyme confirmera le tableau que l’on peut se faire de ce voyage au pays de Mantra, un univers où se mêlent douceurs et forces, parfois autoritaire mais jamais méchant, toujours doux mais jamais envoûtant. Une ballade pleine de sensations nouvelles, mais une escapade réservée aux initiés, les débutant devront s’y reprendre à plusieurs fois afin de maîtriser pleinement l’ascension et pouvoir ressentir toute la force cet univers.
Tracklist:
1. Dust
2. Marcasite
3. Inner Cycle
4. Pareidolia
5. Faces
6. Visions in the Cave
7. Abred
8. In the Wake of the Millions
9. Laniakea
10. Dead Sun
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