Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 10/10

Il n’est plus à démontrer que l’Allemagne est mère des plus talentueux groupes de death et de thrash metal.
Une fois ce fait posé, m’est plus simple de vous convoquer dans l’univers de Mental Cruelty.
Sans exagérer, c’est réellement un monde à eux seuls.
Oui, ok, ce n’est pas le seul groupe de blackened qui existe ni de deathcore, sinon l’étiquette ne serait pas revendiquée, soyons pas trop cons non plus : par contre, dans les sphères dans lesquelles ces kikis, ouais je les appelle comme je veux, se délectent, ben y a pas foule.
La compréhension et la maîtrise, qui ne vont pas toujours de paires étrangement, de la musique, de la noirceur harmonieuse des danses macabres qui font la gloire du death sont rarement aussi respectées que dans cet exemple.
Comment vous dire… ? Imaginez la meilleure expérience que vous ayez vécue et multipliez par autant que vous pouvez la jouissance ressentie.
Peut-être que la sensation de plénitude frisera l’orgasme que l’écoute de cet album procure à quiconque a une once de sensibilité à ce que la musique à de plus pur dans l’art.
Les arrangements sont parfaits, les riffs puissants des guitares laisse la place qu’elle mérite la basse et les blast de batterie n’ont aucune glissade vers un quelconque bâclage malheureux.
Le seul problème qui se pointe difficilement sera la taille de nos étagères.
Oui, les étagères, celles-là même où nous sommes sensés ranger les cd et vinyles bande d’esclaves à la technologie. N’avoir que les pistes audio sur sboobyfy ou autres est pratique en balade, mais terriblement frustrant quand au contenu des pochettes d’albums et de leur artwork.

La sensation des doigts, ou toutes autres parties du corps (on fait bien comme on veut), sur le carton et le papier ne doit pas s’éteindre à la défaveur de l’impalpable.
A ce propos, il nous est proposé sur la page officielle de la sortie de l’album, de commander un kit spécial et limité pour la future tournée de promo. Il est à signaler pour qui ça intéresse, que le groupe est composé de ce que l’on peut appelé des beaux bébés dont on aimerait facilement faire son 16h… à voir en live de toute urgence.
Bref, je m’égare dans des cercles infernaux et tendres, mais comment faire autrement ?
Une musicalité somptueuse, dosée avec génie, un visuel qui troue les hymens et explosent les cœurs et enfin une créativité qui somme toute sort largement de l’ordinaire.
C’est simple, la dernière fois que ça m’a fait pareil je devais avoir 15 ans et je découvrais Kreator en 1989… d’ailleurs ils sont de la même origine et comme je ne crois pas au hasard…donc voilà !

Il faut quoi pour aller profiter de cette merveille ?
100 balles et un mars ?

Tracklist :

1. Avgang (Instrumental) (0:57)
2. Ultima Hypocrita (4:31)
3. Abadon (5:54)
4. King ov Fire (3:49)
5. Eternal Eclipse (4:29)
6. Death Worship (4:37)
7. Fossenbrate (Instrumental) (1:50)
8. A Hill to Die Upon (5:05)
9. Extermination Campaign (4:21)
10. The Left Hand Path (7:39)

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