Line-up sur cet Album
- Stéphane Viard – Guitares
- Max Otero – Chant Guitares
- Matthieu Merklen – Basse
- Laurent Michalak – Batterie
Style:
Death metalDate de sortie:
18 octobre 2013Label:
Trendkill RecordingsNote du Soilchroniqueur (MetalFreak): 8/10
ENFIN !
Enfin un des groupes phares du metal alsacien – et hexagonal par extension – du début des années 90 est de retour !
Et on l’aura attendu, espéré, fantasmé, ce retour. A un moment, on n’y croyait même d’autant moins que Max Otero était allé se perdre dans un projet Day Off Sin à l’ambiance plus trip hop n’ayant rien à voir avec le growl et les guitares saturées.
Non que ce projet était mauvais, loin de là : pour les avoir vus en première partie de Young Gods au printemps 2007 à Mulhouse, on pouvait même dire que ça tenait la baraque, mais les fans de Mercyless, eux, n’étaient vraiment pas nombreux et ont sûrement dû préférer attendre quelques mois de plus pour voir Blockheads et Mumakil dans ce même Noumatrouff en novembre de la même année pour entendre des sons plus écoutables pour leurs oreilles.
Toujours est-il que, en 2011, la réédition des trois démos agrémentées d’un CD bonus (« In memory of Agrazabeth » chroniqué ici :http://www.soilchronicles.fr/chroniques … agrazabeth ) avec quelques live on fait un bien fou aux anciens fans dont je fais partie.
L’interview de Max Otero qui a suivi le confirmait bien : Mercyless serait de retour avec du « Death metal old schoollllll !!! Un style entre « Abject offerings » et « coloured funeral » il va y avoir du sang et de la sueur !! » avec un « état d’esprit assez proche de celui de nos débuts, même si le temps a passé, on est resté fidèle a nos vraies valeurs de l’ époque du Death très sombre et rapide avec des textes axés sur la foi, les croyances, la religion, le pouvoir, la manipulation mentale et d’autres trucs encore plus sympatoches… tu verras ! » (Intégralité de l’interview publiée en aout 2011 ici : http://www.soilchronicles.fr/interviews/mercyless ).
Faut reconnaître une chose, il n’a pas menti, le gaillard.
Flanqué de son acolyte de toujours Stéphane Viard (qui faisait aussi partie de Day Off Sin) aux guitares et rejoint depuis 2011 par l’Obszön Geschöpf Matthieu Merklen (basse) et le Hollow Corp Laurent Michalak à la batterie, ils sortent enfin cette nouvelle offrande « Unholy black splendor ».
De retour en effet à ce qu’ils faisaient lors de leurs deux premiers album, cette petite pépite de – seulement, pourrait-on leur faire comme unique reproche – 29 minutes est une pure leçon de death metal.
Après l’intro « At the coming of dawn » d’une trentaine de secondes, « I vomit the world » débute sur un riff que ne renierait pas Bolt Thrower. Et dès l’accélération, Otero éructe un couplet qui a failli me faire penser à celui de « Flesh divine » sur « Abject offerings ».
Oui, on est dans du Mercyless pur jus, avec un son énorme signé Dan Swanö (Unisound Studio), qui nous remet entre les oreilles ce fameux son made in Göteborg propre aux premiers Entombed ou Dismember.
« Unholy black splendor » suit avec une intro proche de « Live an ever flowing stream » de Dismember et là, on a la sensation de faire un bond de 20 ans en arrière. La suite, intense, maîtrisée, nous montre les quatre alsaciens particulièrement en forme : on sent qu’on va passer un bon moment.
En neuf titres, Mercyless revisite le death metal old school, celui proche de la scandinavie, celui qui a fait secouer tant de cervicales aux écoutes des Grave, Entombed, Unleashed ou Dismember.
Alternance de passage hyper speed avec d’autres plus étouffants, le groupe a le chic de proposer des passages imparables qui feront naître des moshpits assez furieux lors de leurs passages live : « God is dreaming », le plus lourd « Infamy », « Goat of Mendes », le tueur « Probably impure », le plus classique « Absent belief » et surtout l’énorme final « Bless me father » sont autant de raisons de se procurer cet album.
Avec un artwork de qualité signé par le duo Førtifem (Karma To Burn, Kickback, Throatruiner…), Mercyless a su frapper un grand coup pour son retour en nous infligeant une vraie leçon de death metal.
Ils sont de retour, et ils le font savoir : tant mieux pour nous, pour eux, pour la scène extrême en général !
Tracklist :
1. At the Coming of Dawn (Intro)
2. I Vomit This World
3. Unholy Black Splendor
4. God Is Dreaming
5. Goat of Mendes
6. Infamy
7. Probably impure
8. Absent belief
9. Bless me father
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