Line-up sur cet Album
- John Shippit – Basse
- Troy Melnyk – Guitares
- Cara Mc Cutchen – Chant
- Tyler Dake - Batterie
- Guest : Tom Melnyk - Guitares sur 4
Style:
Thrash / Death MetalDate de sortie:
19 mai 2023Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 7/10
Originaire de Colombie-Britannique au Canada, Naitaka a vu le jour il y a à peine quatre ans ! Après avoir sorti un EP « Naitaka » en 2021, les Canadiens nous envoient leur premier long format sous la forme d’une dizaine de morceaux pour quarante cinq minutes de Thrash avec un soupçon de Death Mélo, une pointe de Power Metal et une influence Heavy indéniable !
C’est du Thrash d’écorché vif qui nous est d’emblée servi sur « Limestone Burial », avec un refrain/break plus Death, notamment avec des backing vocals growlés ! Cela démarre fort et ça ne va pas se calmer tout au long de l’album, vous voilà prévenus !
« The Missing » est envoyé sur un rythme très Power Metal , avec quelques ajouts de sampler à l’intérieur du morceau qui renforcent cette impression. Les soli sont puissants et en phase, un régal pour les oreilles !
L’album regorge d’un bon paquet de riffs vraiment efficaces et travaillés, Troy Melnyk se fait plaisir et ça s’entend sur la plupart des morceaux, pour ne pas dire sur tous !
Tempo dynamique sur « Suffocation Effervesce » avec une voix aiguë assez particulière par moments, que tous n’apprécieront pas, mais avec un break tout en douceur et de qualité, avant que la machine ne reparte sur les chapeaux de roues pour conclure sur un rythme de folie !
La voix de Cara Mc Cutchen visite plusieurs registres au fil des morceaux, tantôt claire, aiguë, screamée, growlée parfois, tout un panel qui, mis bout à bout, peut parfois paraître déstabilisant pour le style qui est le leur (pousser les aigus à leur limite peut paraître… limite) ! La majeure partie navigue entre le Thrash et le Heavy, l’ensemble est plutôt en harmonie au final !
« Ravenscrag », après son intro basse très « Remember Tomorrow » d’Iron Maiden, est un concentré d’énergie envoyé sans retenue jusqu’au refrain, puis au break, pour mieux repartir sur un tempo endiablé jusqu’à la fin du titre ! Belle petite claque, même si la voix sur le refrain me fait légèrement tiquer, en particulier sur les chœurs ! John Shippit se fait clairement plaisir sur ce morceau !
Les deux parties d’« Emergence of The Skinwalker », séparées par un intermède instrumental sans grand intérêt, sont du même registre, avec un déferlement de riffs percutants et accrocheurs sur un rythme rapide et maîtrisé, se situant quelque part entre Power, Heavy et Thrash !
« Vacant Cache » montre toute l’inspiration du groupe et révèle des intonations maidenesques, tout comme sur « Malevolent Storm » avec une touche de NWOBHM perceptible ! La voix de Cara me parait plus à son avantage sur ce genre de compositions, amenant sa puissance et sa rage pour donner une agressivité remarquable aux compos ! C’est également le cas sur le dernier morceau de cet opus !
Au final, on est clairement plus sur du Heavy-Thrash que du Thrash pur et dur que ce soit au niveau des rythmes, du tempo général et de la voix qui flirte plus souvent avec le Heavy qu’autre chose ! Le résultat est en tout cas intéressant ! Certaines parties vocales nécessiteraient à mon sens d’être consolidées, mais toute la partie instrumentale est clairement au point ! On peut noter un réel effort dans les compositions, riches et variées, et une production plutôt moyenne dans l’ensemble.
Qu’on se le dise, il y a des groupes au potentiel certain qui bottent des culs au pays des caribous, Naitaka en fait partie !
Tracklist :
1. Limestone Burial (04:02)
2. The Missing (03:56)
3. Suffocation Effervesce (04:56)
4. Forbidden Dimension (04:51)
5. Ravenscrag (03:59)
6. Emergence of the Skinwalker – Part 1 (04:49)
7. The Summoning (00:45)
8. Emergence of the Skinwalker – Part 2 (04:29)
9. Vacant Cache (04:49)
10. Malevolent Storm (03:49)
11. Hatchet Through Heartwood (04:37)
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