Line-up sur cet Album
- Zach Jeter – Guitares, Chants
- Hunter Ross – Guitares
- Alex Rush – Basse, Chants Guest : Krzysztof Klingbein - Batterie
Style:
Brutal Blackened Death MetalDate de sortie:
26 mai 2023Label:
Everlasting Spew RecordsNote de la Soilchroniqueuse (Migou) : 8,5/10
WoooOOOooo put**** ! C’est quoi, cette déflagration ? On s’en prend plein les oreilles, du début à la fin.
On peut tout mettre dans le même panier, sauf des gariguettes. Car les quatre gars qui ont commis ce premier album, en nous jetant directement au cœur du chaos, dans l’oeil de ce cyclone dévastateur, ne sont pas là pour sucrer les fraises !
Et tout y passe ! L’artwork (coucou Quantum! ==> Coucou belle Mémé de mon cœur !) signé Paolo Girardi est une illustration éclatante de ce qui va nous arriver dans la tronche. Mort, invocation Cthulhuesque, flammes, dévastation, colère. On voit rouge du début à la fin, d’un coin à l’autre de l’artwork.
Les titres sont raccords. On passe en revue le Necronomicon avec « Alhazred », titre introductif, qui débute sur une mise en ambiance digne d’un Nile. C’est lourd, mais très vite la déflagration vient balayer tout espoir de sortir indemne de cet album. Deux chants se relaient pour invoquer la brutalité de At the Eye of Chaos. Entre growls bien gras, chants saturés plus aigus (assez peu nombreux). Ce premier titre est une entrée en matière des plus convaincantes : les riffs sont lancinants, travaillés, vous rentrent dans la tête comme une petite musique de nuit, vers 2′ par exemple. Et le solo vient se montrer, juste ce qu’il faut pour vous dire qu’il faudra compter sur la guitare, à petites doses de soli, mais techniques, et des riffs ciselés.
Et c’te batterie ! Bordel ! Quelle ventilation ! Double pédale, ok, blasts à tout va… Mais pas seulement. Au gré des morceaux, elle va démontrer toute son énergie et sa grande qualité… En même temps, il s’agit de Krzysztof Klingbein, qui officie aussi auprès de Vader, Belphegor et Deathspawn. Petit aparté, d’ailleurs sur la batterie. Cet album est dédié à Vance Reon Jeffcoat, batteur originel du groupe, décédé de la mucoviscidose en 2017, année de la création de Olkoth (US)…
Nos prières incendiaires (« Incendiary Prayer ») vont mettre à feu et à sang nos émotions. Quand « The Resurrectionist » va s’alourdir, laissant la basse transparaître, percer le mix et donner une impression de grondement et de pachydermie. On en aura pour notre argent. Ce qui n’empêchera pas le solo de guitare de retentir vers 2’50, comme une réponse à nos prières. Bordel, ce que c’est lourd. Les rythmes n’arrêtent pas de changer. Entre ternaire et binaire, ça tourne. En avons-nous le tournis ? Non, car les morceaux sont assez courts.
En parlant de longueur de morceaux, l’un des plus longs sera le cinquième titre, « To Eat of the Lotus », qui permet, en milieu de galette, de faire baisser un tout petit peu la pression. Un tout petit peu, je répète… tout petit peu. Une nouvelle ambiance s’installe, toujours raccord avec le titre. Bon, ok… c’est juste pour l’intro. Mais au moins on a pu souffler un chouïa ! Titre assez « groovy », de par les retenues, les notes placées tardivement. Une mise en place au cordeau avant le titre suivant « Eidolon in the Flames ». Ces ombres, ces mirages, ces cris… Vitesse et brutalité sont au menu de ces âmes en feu.
On ne va pas tout passer en revue, les deux derniers titres sont parlants, et croyez-en Mémé, Olkoth ne va plus vous lâcher. Vous n’avez pas profité de l’accalmie du lotus ? Tant pis pour votre gueule. Maintenant, faut assumer jusqu’au bout ! Car ça n’ira que crescendo.
Un premier album prometteur d’une carrière au top. C’est technique, brutal, ventilatoire !
Tracklist :
1. Alhazred (4:27)
2. Incendiary Prayer (3:59)
3. The Resurrectionist (3:43)
4. Thousand Faced Moon (4:19)
5. To Eat of the Lotus (5:22)
6. Eidolon in the Flames (4:37)
7. Lords of the Kali Yuga (3:23)
8. At the Eye of Chaos (5:20)
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