Line-up sur cet Album
- Dominik Rankl – Batterie
- Sebastian « Butschi » Tölle – Guitares, Chant
- André Möbius – Basse, Chant additionnel
- Armin « Amboss » Feigl – Guitares
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
18 octobre 2023Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 6,5/10
Fondé il y a cinq ans dans le sud de l’Allemagne, Olymp évolue dans un heavy metal pur jus des eighties ! Jusqu’à présent, la discographie des Bavarois ne se cantonnait qu’à « Olymp », un EP de quatre titres, sorti en 2019 ; un premier LP du même titre vient l’étoffer en cette fin d’année, avec toujours la mythologie grecque en fil conducteur, le nom du groupe et de l’album ne laissant pas de doute sur ce sujet !
Pas de surprise non plus sur le style musical qui parcourt cet opus, on reste sur du heavy metal old school, brut de fonderie, teinté de speed par moment, avec des riffs énervés et efficaces, une construction musicale globalement assez basique (intro, couplet, refrain, couplet, refrain, solo, final), le tout avec un son tout droit sorti du début des eighties !
Après avoir évoqué le dieu des enfers « Hades », dont les râles entendus en introduction du morceau me font penser à ceux du début de l’emblématique « Hell Awaits » de Slayer, Olymp enchaine sur « Death and Glory » dont le refrain fera immanquablement participer le public en live !
« Icarus » démarre sur une intro au cours de laquelle Dominik se fait plaisir derrière les fûts, avant que les guitares n’entrent en jeu pour lancer véritablement le morceau via un riff rapide sur quatre temps, assez classique et sans folie et en proposant un solo sans grande technicité en partie en tapping, rendant au final le titre assez convenu.
C’est un peu le même constat avec « Hero » ou encore « City of Gods » qui, de mon point de vue manquent de peps, le son me faisant penser à celui qu’on trouve sur le premier album d’Iron Maiden qui date de… 1980 ! Il est probable que la production a été faite en conséquence, mais cela n’apporte pas suffisamment de consistance au final sur l’ensemble des morceaux de manière générale. Malgré tous les efforts déployés, le chant de Sebastian ne parvient pas à booster les titres et leur donner un regain de dynamisme et d’énergie, étant plus un accompagnement des mélodies musicales qu’un chant à proprement parler comme on peut le constater sur nombre de morceaux comme « Metal Priest » pour ne citer que lui !
Bien que toujours d’influence Maidenesque notamment sur les guitares, « Fire and Fury » sonne un peu plus moderne, sans toutefois proposer fondamentalement autre chose que ce que l’on a entendu jusqu’à présent.
Tout est affaire de goût, les inconditionnels de heavy à l’ancienne et les metalleux restés bloqués au début des années 80 trouveront dans ce premier album d’Olymp de quoi les ravir !
Ceux plus adeptes de metal moderne, technique ou brutal passeront leur chemin.
Tracklist :
01. Hades 04:26
02. Death and Glory 04:40
03. Icarus 06:03
04. Hero 04:48
05. City of Gods 05:02
06. Pandora 03:54
07. Fire and Fury 06:53
08. Metal Priest 03:02
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