Line-up sur cet Album
- Morten Formeseyn – Guitares
- Jens Dürholt – Guitares, Chants (Chœurs)
- Phillip Hatcher – Batterie
- Thomas Szczecina – Chants
- Thomas Köhler - Basse
Style:
Brutal Death Metal TechniqueDate de sortie:
25 août 2023Label:
Transcending Obscurity RecordsNote de la Soilchroniqueuse (Migou) : 9,5/10
Quand Mémé raconte une histoire…
Il était une fois, dans une contrée pas si lointaine que cela, dans un temps assez proche, un joyeux bambin qui vit le jour dans cette humanité en perdition. Et pour saluer l’exploit de cette arrivée, il le fit en fanfares et trompettes. Entendre par là qu’il brailla à vous en faire péter les esgourdes. Ce joyeux bambin, au fil du temps, deviendra un gaillard bien musclé à la voix tonitruante. Et il n’aura de cesse que de nous faire remarquer, de façon somme toute autoritaire, l’état de décrépitude dans lequel nous vivons… Alors que les cendres se posent, nous restons là à errer dans les ruines du monde que nous avons bâti, détruit, foulé… As the Ashes Settle…
[youtu.be v2VVFCA0AJU]
Ce sera le 4ème long discours (LP) du dénommé Orphalis. Et comme la main a 5 doigts, les sens ont 5 canaux, Orphalis dispose de 5 membres. Une formation assez classique, pour ce groupe allemand. Classique, mais efficace !
Dès le premier morceau éponyme, « As the Ashes Settle » vous met au pas d’entrée de jeu. Ça vous rentre dedans par la vitesse d’exécution, par le growl et ces riffs qui vous restent en tête ! Rien que sur la première minute, vous avez non seulement du changement de tempo, mais également des colorations différentes, entre les parties hachées et d’autres plus liées, donnant une impression de changements de mesure. Et que dire de ces passages en tremolo picking, ultra mélodiques, comme à 1:30, juste avant un gros ralentissement ? Voilà, le décor est planté !
Ensuite, « Ritual of Conflagration » apporte une touche supplémentaire avec la voix entre grind et Black, plus aiguë, aboyée, vers 0:30. Et qu’avons-nous juste après ? Oh… juste un jeu de batterie à tuer les mollets et les biceps, tant ça va vite, et la guitare qui nous tape un riff bien technique et véloce, ainsi que vers 1:50.
Tout l’album sera de cet acabit, de haute volée, alternant parties growlées (et quelle puissance dans la voix!) bien grasses sans être dans l’excès et celles plus techniques, les breaks qui apportent de la lourdeur, une touche de groove avec les riffs alambiqués, techniques, ciselés. Et puis sans crier gare, on se retrouve avec de la mélodie version tremolo picking et une voix plus aiguë.
La basse nous offre une belle entame cinglante sur le titre « An Effigy to Humanity », quand vient nous cueillir le cri de Thomas. A noter le titre « Moon Supremacy », en 7ème place, seul morceau instrumental, façon interlude d’une minute. Et pour un interlude, c’en est un bien étrange, avec ce côté limite indus/trans.
Ce joyeux bambin, né en 2010, parrainé par l’excellent label Transcending Obscurity, est un beau bébé dont la filiation se fait directement sentir avec des groupes comme Aborted, Cattle Decapitation et Obscura. Le mélange est terrible ! L’album nous prend du début à la fin, avec des titres qui ne dépassent pas les 5 minutes, bien vénère avec une grosse touche de technicité et de groove (Écoutez donc ce break à 1:50 du titre « The Wolves Draw Near »!). Il est tellement captivant, cet album, que lorsqu’un titre se termine on reste coi et on se dit « Quoi ! J’en veux un autre ! »
Une réussite totale… Même Pépé V plussoie, c’est dire !
Un sérieux concurrent au titre de l’Album de l’année !
Puissant !
Tracklist :
1. As the Ashes Settle (4:34)
2. Ritual of Conflagration (3:58)
3. Watch them Descend (3:35)
4. The Wolves Draw Near (4:21)
5. An Effigy to Humanity (4:01)
6. Staring into Ruin (4:33)
7. Moon Supremacy (0:57)
8. From Shadows Arisen (3:34)
9. Labyrinth Configuration (3:46)
10. To Embrace Defeat (4:58)
11. Crowned in Hatred (4:48)
Bandcamp
Deezer
Facebook
Instagram
Spotify
YouTube
Amazon Music
Apple Music
Bigcartel
Laissez un commentaire