Pagan Interface – Psychic Feedback & the Crystal Void ...
Line-up sur cet Album
- Thomas Huckenholz : programmation
Style:
Musique industrielleDate de sortie:
19 Novembre 2019Label:
Sliptrick RecordsNote du SoilChroniqueur (Quantum) : 4.5/10
Quand un groupe de musique industrielle s’appelle Pagan Interface. Cela commence comme un conte fantastique, et cela se termine par… Suspense. Affaire à suivre.
Voilà un court résumé de l’incroyable expérience que je me dispose à vivre. J’ai cru pendant un moment d’incertitude, de confusions spatio-temporelles et d’alitement forcé (la recette du confinement, m’voyez…) que je devenais fou. Comment donc ! Un groupe d’industriel peut avoir une… Foi en l’Industriel ? De telle sorte qu’il l’appelle paganisme ? De fait, vous l’aurez peut-être compris : j’ai choisi de faire la chronique de Pagan Interface non pas pour son style, non pas pour « faire genre », mais parce que le nom me parle naturellement. Rien de plus ! C’est donc vers la totale inconnue et un sentiment de péril imminent, de crash insoluble, que je me lance dans l’écoute de l’album appelé Psychic Feedback & the Crystal Void.
Mais alors, qui est Pagan Interface ? Il s’agit d’un homme appelé Thomas Huckenholz, qui nous vient de Munich en Allemagne et qui en est à son troisième fait d’armes. Le premier étant sorti en 2016 s’intitule The next best Getaway et le deuxième en 2018 est The last Days of Everything. En cherchant sur Internet, je suis tombé sur sa page Facebook dont voici le descriptif de la musique qu’il produit : (PS : si vous avez le traducteur de ce langage qui vient d’une autre galaxie, je vous en prie ! Contactez-moi !) « neuromantic chillwave for the postapocalypse »… Voilà, voilà.
Pour le reste, je me suis amusé à citer les références de l’artiste parce qu’autant vous dire qu’il y a autant de lien entre elles qu’entre un caribou et un dromadaire qui s’accouplent : Tricky, Flying Lotus, Crystal Castles, Massive Attack, Placebo, N.E.R.D., Björk, Throbbing Gristle. Voilà, voilà (bis).
Le « voilà, voilà (la) ter » va pas tarder rassurez-vous.
Pour l’artwork, franchement je n’ai pas grand-chose à dire tellement je le trouve mauvais. On ne va donc pas s’étendre sur le sujet, hormis que cet espèce d’effet de télévision à l’ancienne qui ne marche plus et laisse un blanc puissant (mais du coup désagréable pour les yeux) n’est pas du plus bel effet, justement. Et ce jeu de couleur qui se veut « vintage » avec ce bleu et ce rose… Non. Sincèrement je trouve cela horripilant. Je n’aime pas du tout. Je passerai sur la photo de l’artiste qui a été envoyé sur le pressbook parce que c’est du même acabit.
Et alors, ce n’est pas la musique qui va sauver le précédent. Mais je tiens cependant à nuancer mon propos : contrairement à l’artwork de l’album qui est subjectivement ET objectivement mauvais, la musique n’est pas à créditer du même constat. Pourquoi ? Parce que je pense, après y avoir réfléchi sérieusement, que c’est juste une question de goût personnel. En fait, pour résumer : je pense idiotement que je n’aime pas cette musique. Elle ne me parle pas du tout. Je pensais, au départ, que le terme « industriel » qui suivait le format mp3 me plairait, puisque j’adore ce style de musique généralisé. Mais ici, dans ce cas précis, absolument pas. La musique est trop bizarre pour me plaire. Elle est tellement bizarre que je ne saurais même pas la décrire autrement qu’une cacophonie de samples. Il n’y a même pas rythme propre, c’est du grand bazar même dans le tempo, dans les beats, tout. Je vais tomber dans le cliché mais j’ai l’impression que notre ami teuton se drogue un peu beaucoup… Dix-sept morceaux comme cela, à avaler, c’est juste impossible… à moins d’être sous champignons hallucinogènes mangés dans une omelette comme dans Astérix (RIP Uderzo).
Donc, au jugé, comme cela, je présente mes sincères excuses au label Sliptrick Records et à Thomas Huckenholz mais je pense qu’il est préférable que vous vous fassiez votre propre opinion, vous qui lisez la chronique, et je vais m’arrêter ici avant d’être trop cruel et radical. Es tut mir Leid….
Voilà, voilà, faites le (ter)… (Le voilà!)
Tracklist :
01. The Sidewinder’s Empathy
02. Neuronal Disintegrity
03. Out//Run
04. Cherry Blossom Glitch
05. Marla’s Den
06. P R (A:E) Y
07. Carnivores
08. Western Playgrounds
09. The Boxer
10. Eagle on a bald Surface
11. Megadrivesky
12. Tolerance
13. In//Transigence
14. Enjoy the Fallout
15. Spacefunkprostitution
16. Guns by the Sea
17. R I D (Spam in my Air)
Facebook : https://www.facebook.com/Pagan-interfac … 869997683/
Bandcamp : https://paganinterface.bandcamp.com/music
Site officiel : https://www.paganinterface.com/
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