Pallbearer – Mind Burns Alive

Le 8 juillet 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Brett Campbell - Chant, Guitares / Devin Holt - Guitares / Joseph D.Rowland - Basse, Chant, Claviers) / Mark Lierly - Batterie.

Style:

Doom / Rock mélancolique

Date de sortie:

17 mai 2024

Label:

Nuclear Blast Records

Note du SoilChroniqueur (Mitch) : 7/10

« Mind Burns Alive » peut être considéré comme la deuxième partie de « Forgotten Days », excellent précédent album de Pallbearer, sorti en 2020. Suite à des sessions de composition particulièrement fructueuses, le groupe s’est vu disposer de deux packs de morceaux distincts, les premiers, heavy et forts en riffs doom, ont été publiés aussitôt sur « Forgotten Days », quand les seconds, plus introspectifs et mélancoliques, ont dû faire le dos rond pendant toute la période Covid, pour être finalisés en 2024 seulement.

Les Américains de Little Rock, Arkansas, nous avaient écrasés en 2020, avec un album particulièrement étouffant, dramatique, le genre d’atmosphères que l’on a aimées sur le « Draconian Times » de Paradise Lost, avec une combinaison de mélodies élégantes, de riffs lourds et brillants, le tout avec une urgence réjouissante.
Ici, on calme le jeu, on se pose, on délaye le propos dans de longues chansons mélancoliques et introspectives, se rapprochant plus de la démarche d’un Hangman’s Chair, avec ses longues complaintes et la tristesse de ses atmosphères.

A titre personnel, je trouve que Pallbearer a perdu en intensité, ce faisant ; et que la voix plaintive de Brett Campbell, si elle passait plutôt bien au milieu des gros riffs de « Forgotten Days », peut devenir geignarde et lancinante quand il se passe moins de choses autour, comme sur le titre « Signals ».
De plus, dans la gestion des temps forts et des temps faibles de l’album, de petits trous d’air se font ressentir à plusieurs moments. Pour un bon « Where The Light Fades » introductif, et un « Endless Place » qui finit avec une belle montée et l’ajout d’un saxo, « Daybreak » n’en finit plus de commencer (alors qu’il devient très bon quand les gars balancent les watts au en milieu de morceau).
Heureusement, « With Disease » nous quitte sur une bonne impression et une certaine intensité dramatique, laissant au final un souvenir agréable de cet album à ne pas écouter en début de dépression !
Notons enfin la sobriété et l’élégance de la pochette, qui se démarque carrément de l’intrigante pochette de 2020, tableau de famille peint dans des dominantes de jaune et de bleu diaphane.

Pallbearer gardera ma fidélité, le groupe possède une personnalité et du sens artistique. Comme souvent, quand on se lance dans un double album ou un album en deux parties, on peut se demander si une fusion des tout meilleurs moments n’aurait pas permis de créer un seul album inoubliable. Car tout le monde ne s’appelle pas Opeth, capable de pondre deux perfections avec les opposés « Deliverance » et « Damnation » !

Tracklist :

Where The Light Fades (06:40)
Mind Burns Alive (07:57)
Signals (07:53)
Endless Place (10:38)
Daybreak (07:11)
With Disease (10:35)

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