Line-up sur cet Album
• Nick Holmes : Chant
• Greg Mackintosh : Guitare lead
• Aaron Aedy : Guitare rythmique
• Steve Edmondson : Basse
• Waltteri Väyrynen : Batterie
Style:
Doom MetalDate de sortie:
1er Septembre 2017Label:
Nuclear Blast RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 5/10
« Un pas en avant, trois pas en arriè-reuh… » Habituez-vous – chez vos parents ? – à entendre ce slogan tant la rentrée va être mouvementée, pleine de manifestations mais pas de joie. Ainsi en sera-t-il de mon ressenti(ment) envers Medusa de Paradise lost, ce quinzième album qui ressemble tant à « la politi-queuh du gouvernement ».
« The end is the beginning is the end… » Paradise lost signe un retour aux sources, entendez par là pré-One Second. Cette période m’emmerdait (à l’exception de « Forever Failure »… mais reprise par Misanthrope, donc avec une autre gueule), pas de raison que ça change… Ah si, le groupe apporte un peu de nouveauté : un fuzz perpétuel et horripilant, en vogue dans le Doom et le Stoner actuels, sur des grattes tellement sous-accordées qu’on croirait entendre des basses… Ajoutez à ça une voix gutturale qui n’est ni du growl ni du grunt et ne laisse que peu l’occasion d’entendre un timbre un tant soit peu chantant et la bande à Nick – putain, je rêve de ce jour où le leader d’un groupe s’appellera Basile, juste pour placer une vanne pourrie – nous offre la bande-annonce d’un suicide collectif en se frappant la tête à coup de New Rocks au tempo de ces longs morceaux – autant dire que ça risque de prendre du temps. Je dis « long » non pas par la longueur (une moyenne de cinq minutes, à l’exception du premier morceau qui en fait huit, ça reste assez standard de supportabilité) mais par l’impression de longueur – et d’ennui – que l’album procure, à l’exception de « Blood and Chaos » qui nous sort le temps du morceau le plus court de cet opus de la torpeur dans laquelle il nous avait plongés avec un tempo limite décent.
M’enfin bon, à titre personnel, ce genre de longueur sans langueur ne me donne pas envie d’apprendre à faire des nœuds coulant, et pas davantage à faire couler mon nœud, mais à utiliser ma zapette jusqu’au morceau suivant, et jusqu’à ce que mort (des piles) s’ensuive ou que le CD finisse au fond d’une pile (de skeuds, pas de zapette cette fois-ci), voire emballé pour offrir en cadeau pour Noyel à un pote qui a une vie un peu trop heureuse, histoire de lui rappeler que le malheur le guette toujours, et vient aussi seul que Despacito et son fan club.
Subjectivement, pas du tout de quoi lâcher sa méduse*, mais l’album qui ravira, ou a minima contentera les doomeux pur jus fans d’origine… Mais est-ce qu’un doomeux content cesse d’être un doomeux ? #vousavez4heures #philoraptor #mindblown
A écouter en regardant Bernard & Bianca sous Xanax.
*Il existe de très bons dictionnaires de l’argot que je vous recommande, mais pour les flemmards – ou les dépressifs que tout effort tendrait à pousser à la faute grave méritant radiation du corpus des tristes, ça veut dire « éjaculer ».
Tracklist :
1. Fearless Sky (8:30)
2. Gods of Ancient (5:50)
3. From the Gallows (3:42)
4. The Longest Winter (4:31)
5. Medusa (6:20)
6. No Passage for the Dead (4:16)
7. Blood & Chaos (3:51)
8. Until the Grave (5:41)
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