Line-up sur cet Album
Patrick Mameli - Guitares, Basse / Marco Foddis – Batterie / Martin Van Drunen – Chant / Randy Meinhard – Guitares. Guest : Kalle Trapp – Synthétiseurs sur 9
Style:
Death / Thrash MetalDate de sortie:
1988, reissue 30 juin 2023Label:
Agonia RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Ce serait insultant pour n’importe lequel de nos lecteurs que de refaire une présentation d’un des groupes les plus marquants de la scène Death / Thrash Metal depuis 1988, année de sortie de ce “Malleus Maleficarum”.
C’est grâce à une radio Suisse Allemande, DRS-3, et son émission hebdomadaire “Rock Special” (présentée de mémoire par Karin Hilzinger à l’époque) que je découvre Pestilence, jeune formation Batave, avec le titre “Parracide” et là, révélation !
Pour situer dans le temps, je rentrais seulement en Terminale en septembre 1988 quand je discute avec un des amis qui m’a le plus accompagné en matière de Metal lors de mes années lycée, Rade Radojcic (à qui je pense encore régulièrement et dont le décès reste une douleur immense) qui n’était pas encore dans Mercyless à l’époque.
Obituary n’avait pas encore sorti “Slowly We Rot”, Morbid Angel écrivait encore “Altars of Madness”…
Non, 1988, c’était l’année des “In Battle There is no Law” (Bolt Thrower), “From Enslavement to Obliteration” (Napalm Death), “Golem” (Protector), “Serpent temptation” (Incubus)… Mais aucun de ceux-là n’avait l’aura d’un “Leprosy” de Death.
Pestilence montrait non seulement qu’il y avait une scène Death / Thrash Metal en Hollande, mais en plus qu’elle pouvait regarder droit dans les yeux la bande à Chuck Schuldiner tant la technique de Patrick Mameli se montrait (déjà) impressionnante.
C’est donc sans grande surprise que Roadrunner Records les faisait signer dans son écurie dès le premier album !
Il faut dire que cet album ne nous épargne rien : ambiance des plus sombres, déferlantes de riffs alternant le Heavy le plus lourd et le Thrash le plus bestial, changements de rythmes dévastateurs, soli incroyables de la part d’un Mameli qui montrait déjà une sacrée marge de progression et surtout, l’apparition d’un chanteur au timbre des plus intéressants dans le Metal extrême : Martin Van Drunen pour lequel je n’ai jamais caché ici mon admiration aux côtés de Karl Willets et de John Tardy !
Tous les titres sont d’une efficacité incroyable : même l’inquiétant instrumental à la guitare accompagné d’un clavier tenu par le producteur de l’album Kalle Trapp (qui nous aura aussi fait le son d’albums comme “The upcoming Terror”, “Release From Agony”, “Product of Imagination”, “Malevolent Assault of Tomorrow” mais aussi des albums de Saxon, Sortilège, Paganini…), planant au possible, se montre indissociable de l’ensemble.
Difficile de sortir, avec le recul, un titre du lot : je sais juste que, encore en 2023, certains de ces titres font partie de mes playlist quand je vais faire du sport (“Parricide”, “Cycle of Existence”, “Extreme Unction”, “Bacterial Surgery”)
Rien à jeter dans cet album, et on ne peut que remercier Agonia Records de nous offrir une ressortie de cet album légendaire (ainsi que des trois qui ont suivi) qui a marqué plus d’un fan de Death Metal.
Et le pire, c’est que ce premier album, magnifique, n’est pas le meilleur de Pestilence…
Tracklist :
1. Malleus Maleficarum / Antropomorphia (4:12)
2. Parricide (3:47)
3. Subordinate to the Domination (4:17)
4. Extreme Unction (1:29)
5. Commandments (5:17)
6. Chemo Therapy (4:48)
7. Bacterial Surgery (5:03)
8. Cycle of Existence (3:17)
9. Osculum Infame (instrumental) (1:52)
10. Systematic Instruction (4:07)
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