Line-up sur cet Album
Sakis - Vocals & Guitars Themis - Drums Andreas - Bass George - Guitars
Style:
Black MetalDate de sortie:
22 janvier 2007Label:
Season Of MistNote du SoilChroniqueur (Savage Messiah) : 10/10
Theogonia est le premier album de Rotting Christ à sortir chez Season of Mist son nouveau label. D’ailleurs on sent que les petits plats ont été mis dans les grands afin de fêter dignement l’arrivée du groupe grec dans l’écurie française. En effet l’édition limitée est un magnifique digipack comprenant un DVD. Ce dernier contient des extraits live ainsi que des wallpappers dans l’esprit du packaging de l’album.
En ce qui concerne la musique, ce qui frappe dès la première écoute, c’est l’homogénéité des compositions. A vrai dire il est difficile d’en faire sortir une du lot tant elles sont toutes d’une qualité remarquable. Après plusieurs album dans une veine plus gothique, Rotting Christ revient avec Theogonia à ce qu’il sait faire de mieux à savoir : du black metal mélodique. Le tout saupoudré d’influences venues tout droit du folklore grec et de parties vocales en langue hellénique.
L’album s’ouvre avec « XAOΣΓΕΝΕΤΟ (The Sign of Prime Creation) » un titre bien speed qui vous met tout de suite dans l’ambiance. Le titre suivant « Keravcos Kivernitos » est du même acabit : rapide et efficace. Il a d’ailleurs été choisi comme premier single de l’album.
Sakis (chant) a cette capacité d’articuler parfaitement chaque syllabe des mots qu’il prononce ce qui donne un impact décuplé à son chant (rassurez vous il n’y a pas de chant clair sur cet album).
Je parlais un peu plus haut d’ambiance, il s’agit en effet d’un des gros points forts du groupe : cette capacité à vous plonger dans leur univers si particulier et fondamentalement méditerranéen. Cela se confirme avec « Nemecic » et « Enuma Elish ». Autant, on peut avoir l’impression d’être pris dans une tempête de neige dans un fjord en écoutant du black scandinave (à ce propos j’espère faire prochainement la chronique de Hrimthursum de Necrophobic) autant, à l’écoute de Theogonia, c’est une sensation de chaleur suffocante qui vous envahira. Le pire, c’est qu’on en redemande. On a toujours envie de savoir et d’écouter ce qui vient après.
Eh bien après, il y a « Phobos’ Synagogue » qui enfonce encore un peu plus le clou avec son tempo lourd. « Gaia Tellus », le morceau suivant, a un tempo plus élevé. Le groupe alterne avec brio les tempos rapides et les tempos lents ce qui évite à l’auditeur de s’ennuyer. On accélère encore avec « Rege Diabolicus » morceau court mais très efficace. « He, the Aethyr » a l’originalité de comporter le seul solo de guitare de l’album (encore une corde à l’arc de Rotting Christ) court et inspiré.
En plus Rotting Christ a le sens du refrain (!) qui tue. Cela se vérifie tout au long de l’album et notamment sur « Helios Hyperion ». La galette s’achève sur « Threnody » un titre au tempo varié et qui finira de convaincre les plus septiques d’entre vous.
Au final, ce nouveau Rotting Christ se révèle être un album agressif, sombre parfois malsain et en même temps très catchy et donc incontournable. Il faudra compter avec Theogonia au moment du bilan metal 2007.
Tracklist :
1. The Sign of prime Creation
2. Keravnos Kivernitos
3. Enuma Elish
4. Gaia Tellus
5. Helios Hyperion
6. Nemecic
7. He, the Aethyr
8. Phobos’ Synagogue
9. Rege Diabolicus
10. Threnody
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