Line-up sur cet Album
- Beerhämmer - Batterie
- Vödkamizer - Guitares
- Motörbreath - Chant, Basse
Style:
Speed MetalDate de sortie:
30 avril 2021Label:
Corrupted Flesh RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
“C’est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins”.
Combien de fois a-t-on pensé très fort cette phrase quand notre mythomane préféré nous racontait ses fantasmes en les transformant en pseudos exploits sexuels bien vécus ? Imagine donc un quasi quinqua faisant encore des concours de bites comme des collégiens pendant leurs heures de (s)permanence et tu comprendras de quoi je parle !
Bref, ici, on a un petit groupe estonien, compatriote d’un certain Szut dans les aventures de Tintin, qui se vante de faire dans le BDSM. Dans le quoi ? Dans le Black Death Speed Metal, bande de petits coquins ! Vous croyiez que je ne vous voyais pas venir ?
Oui, enfin, en même temps, quand on s’appelle Sküllfükk Satänik Slüts, avec des « k » partout et des trémas à foison, on sent qu’on va se retrouver dans un pur moment de poésie fine avec pour thème principal un retour aux sources du speed metal ! Inutile de chercher une grande philosophie dans les paroles : ça parle de sexe, d’alcool, de satanisme et de violence !
Sex, alcool and rock ‘n’ roll, en gros…
Déjà, il y a l’intro : une canette qui s’ouvre, un glougloutage en règle suivi d’un rototo des familles : oui, comme celui de Tankard sur “Chemical invasion” mais sans la réverb’ qui amplifie le dégluti. Et niveau musique, on se retrouve avec un gloubiboulga qui allie le speed metal à un peu de cris blackisants. Pour ce qui est du death… même en cherchant bien, y a pas.
Mais on s’en branle à s’en fissurer les poignets : le trio, dont les musiciens font tous partie de formations de black ou death metal, reviennent à une musique alliant speed metal, punk, thrash et NWOBHM. Inutile de chercher midi à quatorze heures, les fantômes de Motörhead, Venom, Warfare, Tank ou GBH sont bien présents, avec un gros côté délire en plus et une basse omniprésente qui nous pénètrera… l’esprit en permanence.
Bref, Sküllfükk Satänik Slüts met autant de finesse dans sa musique que dans son attitude, ses paroles et une pochette qui risque fort de mettre le groupe en porte-à-faux vis-à-vis de tou(te)s les féministes hardcore qui nous feraient presque nous excuser d’être du sexe masculin.
L’idée est de se taper un gros délire bien potache avec un humour sous la ceinture qui fera au moins secouer la tête de tous les amateurs de musique rapide et old school qui ne sont pas trop regardants… et qui fera rire gras tous les branleurs qui ne seront pas devenus sourds suite à une trop grande pratique de l’auto-astiquage de manche.
Et là, je ne parle pas de guitares !
Tracklist :
1. Alkopökalypse Now (2:42)
2. Nunslüt Göatfükk (3:20)
3. Ilsa, Oh Ilsa (3:01)
4. Big Bütt Krazy Slüt (3:49)
5. The Sexecütiöner (3:00)
6. Smökin Chix Sükkin Dix (2:52)
7. Sex Witch Fät Püssy (4:06)
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