Line-up sur cet Album
Damon Cleary-Erickson - Basse / Johann Waymire - Batterie / Patrick Fry - Guitares / Matt Vogan - Guitares / Amy Lee Carlson - Chant.24
Style:
Speed MetalDate de sortie:
24 Avril 2020Label:
Gates of Hell RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Attends, attends ! Je n’invente rien, ils le marquent eux-même dans la rubrique “à propos” de leur Facebook : “Artistes que nous aimons aussi : Liege Lord, Chastain, Sanctuary, Judas Priest, Mercyful Fate, Motörhead, Hellion, Warlock, Zed Yago, Anthrax, Exodus, Testament, Diamond Head, Metallica, Megadeth, Destroyer 666, Midnight, Sacrilege et tout plein d’autres”.
Si ça, ça ne met pas l’eau à la bouche de tous les nostalgiques du Speed Metal des mid eighties, autant changer de métier !
Déjà, de ce groupe au nom avec des umlaut partout, j’en avais parlé il y a à peine quatre mois lorsque Gates of Hell Records ressortait l’EP de mars 2019 en CD avec deux titres démo en bonus, chronique que je concluais par un message plein d’espoir avec un enjoué : “Et en plus, on me dit dans l’oreillette qu’un album pourrait arriver courant 2020… Le rendez-vous est pris !”
Ben j’y suis, au rendez-vous ! En plus, ils se permettent le luxe de me sortir cet album le jour de mes cinquante balais : tu parles d’un cadeau ! Avec huit titres tous neufs pour un peu moins de quarante minutes de Speed Metal qui ravira à tous ceux qui ont un peu de folie entre les oreilles.
Pour la faire courte, l’album est la suite logique de l’EP donc, clairement, ceux qui l’ont aimé vont aussi apprécier ces huit titres. Le tempo est toujours enlevé, la technique des guitaristes est impeccable, nous offrant son lot de guitares doubles et de duels de guitares comme il y a trente cinq années, le chant de la belle Amy Lee Carlson nous rappellera Ann Boleyn (Hellion), Kate de Lombaerts (Acid) ou Leather Leone (Chastain, Leather), avec une légère réverb’ histoire de donner encore plus d’intensité aux titres.
Le nostalgique va y aller de sa petite larme nostalgique à ne point en douter : musicalement, on a l’impression de se retrouver aussi à la grande époque des Savage Grace (réécoutez “Master of Disguise”, pour le coup), avec un petit côté occulte qu’on pouvait retrouver sur le “Don’t break the Oath” de Mercyful Fate, s’approchant dangereusement des frontières de la sauvagerie inhérente aux groupe de Thrash Metal sans ne jamais la franchir !
Clairement, ce “Spectral Devastation” confirme tout le bien qu’on a pu penser de l’EP et on espère une belle carrière qui ne sera que méritée à ce groupe plus que prometteur !
Tracklist :
1. Blood Revelations (5:01)
2. Betrayer (4:24)
3. The red Queen (6:38)
4. Leathür Streets (4:24)
5. Night Vision (5:43)
6. Terminal Force (4:25)
7. Spectres of War (4:24)
8. Grip of the Fist (4:55)
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