Line-up sur cet Album
Twisty Suicide – Chant / Jonny Suicide – Basse, Chœurs / Steven Suicide – Guitares / Donnie Von Gailing – Guitares / Veritas Suicide – Batterie. Guest : Frank Dormani – Orchestrations.
Style:
Metal industrielDate de sortie:
13 octobre 2023Label:
M&O MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Un EP qui est sorti le 13 octobre, et un vendredi pour couronner le tout !
C’est sur, quand on sait que les Pennsylvaniens de Suicide Puppets font dans le metal industriel à tendance horrifique, on a tout compris. Déjà, le nom du groupe devrait suffire à nous mettre sur la voie.
C’est que ce n’est pas que musicalement qu’ils s’avèrent saignants, c’est aussi dans le visuel.
Tout est fait pour choquer, faire peur, traumatiser : si en France on a Shaârghot, les USA ont Suicide Puppets. Ils n’ont pas le même concept mais ont la même passion, celle de nous conter des histoires à terrifier l’auditeur avec une musique glaciale à l’atmosphère digne d’un film d’épouvante.
Dans les deux cas, ils ne reculent devant rien pour arrive à leurs sombres desseins.
Mais c’est qu’on en redemande, pauvre masochistes que nous sommes : Suicide Puppets est la parfaite bande-son à la fois de nos pires cauchemars mais aussi de ces soirées à thèmes, où le principe est de nuitamment se raconter des histoires qui foutent les jetons, en rond, simplement éclairés d’une lampe de poche !
Effet garanti !
Parce que ces Lordi en mode industriel s’y entendent pour nous composer cinq titres résolument accrocheurs et addictifs, aux rythmiques galopantes, aux grosses guitares et aux claviers inquiétants, on adhère direct et on en vient à trouver ce petit quart d’heure – pour cinq titres de trois minutes chacun – trop court pour rester dans l’ambiance.
Oui, clairement, on attend le full length.
Qui se contenterait d’un “Destination finale” de dix minutes, d’un “La maison des 1000 morts” en format reportage de trois minutes sur RMC Story ? Personne !
Entre Lordi et Rammstein, entre Combichrist et Wednesday 13, Suicide Puppets est pour toutes les oreilles à défaut d’être pour tous les yeux.
Bref, grandiloquent, horrifique, théâtral et diablement efficace.
Un coup à se faire la bande-son d’un bon petit délire murder party, version petit meurtres en amis, lors de concerts qu’on devine visuellement à ne pas mettre entre les yeux de personnes trop sensibles !
Bref, vivement la suite !
Tracklist :
1. Death Note (3:34)
2. 1000 Ways to Die (3:48)
3. Prey (3:28)
4. Everyday (3:14)
5. Sinnner (2:50)
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