Line-up sur cet Album
- Debiłczyna – Batterie
- Pentagramator The Helltyrant – Chant, Guitares
- U-Predator 47 – Basse
- Guests : Tamás Buday – Solo de guitares sur 5 / Dimitrije Čuturilo – Solo de guitares sur 6
Style:
Black / Thrash MetalDate de sortie:
24 janvier 2023 (vinyle) / 25 novembre 2022 (autres)Label:
Osmose ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Bon, récapitulons !
Sans avoir encore écouté une demi-note de ce groupe, on peut déjà avoir quelques conclusions : un patronyme qui finit par “-hammer” et dont une voyelle comporte les trëmäs de rïgüëür, on est clairement dans le old school, voire très passéiste ! Avec en prime, comme une tendance à l’extrême !
Il y a bien sur l’artwork : difficile de passer à côté de ce démon à l’épée démesurée, accompagné d’une espèce de Skeletor du pauvre, qui cherche à pénétrer un château en marchant sur tout plein de crânes (on ne me la fait pas, pour être dans cet état, les cadavres sont morts depuis longtemps, pas besoin d’avoir fait de longues études de médecin légiste) !
Ensuite, les pseudonymes du trio, qui ne se font plus – à part de rares exceptions – depuis les mid eighties. Hormis les groupes de Black / Thrash Metal qui puisent leurs influences dans les racines des deux genres, on n’en voit plus !
Ne parlons même pas du dresscode : t-shirt Mercyful Fate, léger maquillage autour des yeux, ceintures et bracelets à clous, cartouchières, une pose digne de celle de Destruction sur “Sentence of Death”… La photo promo proposée sur Metal Archives est très parlante !
Les titres ? Avec des mots clés comme “Damned”, “Attack”, “Blood”, “Goat”, “Master”, Hades”, on sent qu’ils vont nous sortir toute la panoplie.
Donc avant même d’écouter une seconde de ce deuxième album des Serbes de Terrörhammer, on sait déjà à quoi s’attendre !
Cela tombe bien, c’est totalement ma came…
Et il n’y a vraiment pas mensonge sur la marchandise : Terrörhammer se la joue effectivement comme une sorte d’hybride des vieux Destruction (comprendre, avant “Eternal Devastation”), Sodom (époque “In the Sign of Evil”), Kreator du premier album, Exorcist de “Nightmare Theatre” avec une franche volonté de ne pas moderniser le propos !
Tant mieux, les nostalgiques vont se régaler !
Le trio serbe se la joue tantôt Heavy, souvent Speed, incorporant la noirceur du Black Metal – surtout au niveau du chant – et l’agressivité du Thrash Metal.
Mais attention, on reste dans la première moitié des eighties, celle des balbutiements du genre, là où la recherche de la vitesse coïncidait parfois avec de la précipitation… avec le recul en plus.
Terrörhammer a su préserver l’ambiance et l’attitude de l’époque à tous les niveaux et fait de ce “Gateways to Hades” une belle remontée de presque quarante années en arrière.
Et histoire de bien confirmer le propos passéiste de l’ensemble, on a droit à deux invités pour des solos de guitares en les personnes de Tamás Buday (ex-Nifelheim, ex-Tormentor) et Dimitrije Čuturilo (Chemical Tomb, Quasarborn, ex-Prisoner).
Bordel, on va finir par ressortir les grattes en cartons, les vestes à patches badgées à mort au point de devenir plus lourdes que le mec qui la porte, ainsi que les bracelets cloutés, pour se faire une soirée sponsorisée par la Radio Nostalgie du Metal Extrême.
Tracklist :
1. March of the Damned (2:28)
2. At Dawn We Attack (4:13)
3. Gateways to Hades (3:27)
4. Transylvanian Whore (3:55)
5. Blizzard of Blood (3:43)
6. The Interceptor (3:40)
7. Midnight Patrol (4:43)
8. Inside the Nuclear Tomb (3:34)
9. Tronized Goat Master (5:18)
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