Line-up sur cet Album
Franco Chanel : guitare Guce Gabbana : batterie Hugo Boche : basse Kapo Rabane : chant
Style:
Métal ElectroDate de sortie:
19/10/2012Label:
AutoproductionNote du Soilchroniqueur (Arno) : 2/10
En temps normal, j’évite les albums de reprises comme la peste, a fortiori lorsqu’elles sont jouées par une formation, The CNK en l’occurrence, dont je n’apprécie déjà pas les compositions originales en temps normal. Mais là, allez savoir ce qu’il m’a pris, le fait de voir que Snowy Shaw participait au projet a fini par m’attirer dans la camionnette. Et là, en guise de bonbons, mon adolescence a été ignoblement violée par quatre pervers dégueulasses qui ont sali à jamais ce qu’il y avait de plus beau. Je ne plaisante pas, chacune de ces reprises est un scandale même si je suis persuadé que le disque fait fureur dans certains milieux branchés.
J’éviterais toutes les remarques ambiguës concernant la pochette ainsi que les blagues sur le fait que le bassiste s’appelle Boche ou que le chanteur choisisse le prénom de Kapo. Je sais bien que c’est un super jeu de mot mais bon, l’esthétique allemande continue à séduire et donne un air cool à peu de frais (je ne dis rien sur le titre, l’historien étant révisionniste par essence mais on ne va pas lancer le débat ici, juste dire que si cela se voulait provoquant, c’est manqué).
Passe encore que le groupe pisse sur le presque mort et pédophile avéré Gary Glitter, il y a à peine de quoi émoustiller les coiffeurs. C’est déjà plus dur à avaler que de les entendre saboter « Sabotage » des Beastie Boys, brûlot Rapcore qui devient entre leurs mains une petite crotte Electro branchouille sans âme. Que dire également du naufrage absolu qu’est « You Could Be Mine » ? Ils mériteraient de se faire exterminer par le T-1000 pour avoir osé commettre une telle déjection.
Arrivé à Leonard Cohen, tu as envie de brûler ta platine pour la purifier mais il reste quand même l’espoir qu’ils respectent un tant soit peu Impaled Nazarene. Et bien non. La destruction des idoles se poursuit avec le double massacre en règle du joyau qu’est « Blood Is Thicker Than Water » avec de grosses guitares pataudes et l’énergie d’un cancéreux en phase terminale. Putain les orchestrations sont tellement minables ! Idem pour Slayer, Mötley Crüe, Rammstein, la purge intégrale. Je l’ai tellement écouté ce « Too Fast For Love » ! C’est un peu comme si The CNK était venu chier sur les murs de ma chambre d’ado, barbouillant de merde mes posters de l’époque et mon bac à cassettes.
On est près du but. Comme ce sont des dingues décadents plein d’originalité, il fallait absolument faire un sort à Nick Cave tout en fistant The Bad Seeds (la chanson la moins mauvaise cela dit) avant de tout bien éjaculer sur Emperor. Il ne me reste plus qu’à aller me laver l’anus.
Je mets un point pour le déplacement en studio et un autre par charité chrétienne. Qu’est venu foutre ici Snowy Shaw ? Pas de révision ici, que de la négation.
1 : Gadd Ist Gott
2 : Sabotage
3 : You Could Be Mine
4 : Everybody Knows
5 : Blood Is Thicker Than Water
6 : Seasons In The Abyss
7 : Too Fast For Love
8 : Weisses Fleish
9 : Where The Wild Roses Grow
10 : I Am The Black Wizards
11 : Blood Is Thicker Than Snow
Site officiel : http://www.thecnk.org/
Facebook : https://www.facebook.com/thecnklovesyou
Myspace : https://myspace.com/thecnk
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