Note de la Soilchroniqueuse (Balkiss): 9/10

Transe n. f.
État d’exaltation de quelqu’un qui est transporté hors de lui-même et hors du monde réel.

C’est la phase que TGOO amorce avec son intro instrumentale, « Cosmic Dephts », avant de te propulser vers le second titre de l’album, « The Omniscient », que le groupe nous a fait découvrir pour promouvoir leur quatrième hommage à H.P Lovecraft. Alors non, je ne vais pas te faire un détail titre par titre, premièrement parce que je ne le fais jamais et deuxièmement parce que ça ne me semble pas pertinent concernant The Great Old Ones. C’est un tout, difficile voire impossible à fragmenter. Même si peut-être qu’une mélodie, un son, un riff va davantage attirer ton attention, sinon la musique des Grands Anciens s’écoute d’une traite.

Les compositions de Benjamin Guerry sont toujours d’une extrême qualité, ces trois couches de guitares qui font le son caractéristique du groupe et qui t’engloutissent dans l’univers terrifiant de Lovecraft sont toujours enivrantes. On n’oublie pas non plus, l’artwork de Jeff Grimal toujours plus magnifique ! La digibox en édition limitée contient une superbe statuette designée par Simon-Pierre Dumas.

L’univers de TGOO te happe, c’est certain et ce quel que soit l’album même si on ressent l’indéniable progression musicale du groupe sur ce « Cosmicism« .

Tu vas plonger, tu vas hurler, tu vas t’enterrer, tu vas voler, tu seras malmené et tu vas adorer ça !

Morceau préféré : « Of Dementia ».

Tracklist :
1. Cosmic Depths
2. The Omniscient
3. Of Dementia
4. Lost Carcosa
5. A Thousand Young
6. Dreams of the Nuclear Chaos
7. Nyarlathotep
8. To A Dreamer (Bonus track)

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