Line-up sur cet Album
- Stripe - Basse, Choeurs
- Tom Tas - Guitares
- Dario Frodo - Guitares, Choeurs
- Louis van der Linden - Batterie
- David Marcelis - Chant
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
5 Octobre 2018Label:
Empire RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Une chose qu’on ne peut pas reprocher aux labels, c’est qu’ils savent vendre leurs groupes.
Prenons l’exemple de Thorium, signé chez Empire Records, et on a clairement écrit, en majuscules, que ce nouveau groupe formé il y a à peine deux ans comporte pas moins de trois ex-membres des légendes belges d’Ostrogoth.
Alors pour moi, Ostrogoth, c’est un groupe ultra culte de la NWOBHM qui a eu ses plus belles heures de gloire entre 1983 et 1987, période pendant laquelle ils nous ont sorti un EP (Full Moon’s Eyes en 1983) et trois albums tous plus réussis les uns que les autres, à commencer par le divin Ecstasy and Danger (1984) suivis par les excellents Too hot (1985) et Feelings of Fury (1987) avant de splitter en 1988, se reformer une première fois en 2002 pour un concert immortalisé sur un support (Mausoleum : the official 20th Anniversary Concert Album) avec leurs compatriotes de Killer.
C’est en 2010 que le groupe se reforme avec un EP (Last Tribe standing) à la clé en 2015 sur lequel apparaissent le bassiste Stripe et le guitariste Dario Frodo, par la suite rejoints en 2016 par Tom Tas en deuxième six-cordiste. Il semblerait que ces trois personnes ont quitté Ostrogoth depuis pour mieux se consacrer à Thorium, depuis remplacés par trois nouveaux musiciens : on notera que Mario Pauwels (Batterie) est le seul membre originel d’Ostrogoth…
Cela fera surement l’objet d’une autre chronique si d’aventure le groupe sort un album…
Toujours est-il que Thorium, avec leur premier album éponyme, semble rester ancré dans un NWOBHM typique de la première moitié des eighties. Alors non, n’allons pas chercher une quelconque originalité, ni innovation dans la musique de Thorium, ce serait perte de temps.
Par contre, ce qui n’est en rien une perte de temps, c’est bien de s’envoyer cul sec les neuf titres de ce Thorium qui nous permet de passer trois gros quarts d’heure de pure nostalgie.
Une intro instrumentale tout ce qu’il y a de plus traditionnel et le groupe peut déployer des riffs bien crus pour un titre speed à la limite du Thrash ; et tant qu’à faire, histoire de bien nous rappeler leur référence première, ils appellent ce premier morceau “Ostrogoth”, histoire de boucler la boucle ! De mémoire, jamais leurs ainés n’ont sorti un titre aussi rapide, mais le revival est clairement présent : on nage en pleine première moitié des années 80…
Et Thorium nous sort toute la panoplie de la parfaite petite NWOBHM illustrée. Des duels de guitares à la Iron Maiden (“Godspeed”), un chant pour le moins typique, une aisance à passer du Speed au Heavy qui frôle l’insolence, du break en veux-tu en-voilà, et une capacité à nous coller une claque d’un gros quart d’heure pendant un seul et même morceau sans que l’ennui ne pointe à aucun moment. Clairement, Thorium nous propose un album éponyme qui ravira le bon vieux metalleux nostalgique.
Beau retour en arrière !
Tracklist :
1. March of the Eastern Tribe (Instrumental) (1:22)
2. Ostrogoth (5:09)
3. Court of Blood (3:52)
4. Godspeed (4:08)
5. Icons Fall (4:49)
6. Powder and Arms (3:48)
7. All Manner of Light (3’57)
8. Return to the Clouds (4:42)
9. Four by Number, Four by Fate (15:27)
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