Line-up sur cet Album
- Cam Dakus – Basse
- R.F. Traynor – Chant
- Mitchel Stykalo – Batterie
- Cristian Cordeiro - Guitares
- Jeremy Puffer – Guitares
- Guests : Jeff Black – Solo de guitare sur 2 / Diego Fernandez et Stephanie Cordeiro – Chœurs
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
27 octobre 2023Label:
No Remorse RecordsNote du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 7/10
Avant d’être un combo à part entière, Tower Hill, qui sévit du côté d’Edmonton dans la province d’Alberta au Canada, n’était que le projet solo de R.F. Traynor, aujourd’hui chanteur du groupe. Après avoir sorti une demo trois titres en 2021, le projet devient groupe en intégrant quatre autres métalleux et l’ensemble ne tarde pas à se mettre en ordre de marche pour nous proposer « Deathstalker », un premier album de neuf morceaux pour près de quarante-cinq minutes de heavy pur jus !
La première écoute indique clairement que Tower Hill puise son inspiration dans la période des années 80-90, en s’appuyant sur le style de groupes comme Helloween ou Blind Guardian à leurs débuts, du temps ou Hansi taquinait encore la basse en plus de chanter et arborait des cheveux longs.
« Deathstalker », titre éponyme, en est une illustration parfaite ; rythme emballant via des riffs rapides et accrocheurs, mélodie entrainante, voix claire, à la fois douce et incisive lorsqu’il le faut, rythmique basse-batterie solide, bref tout ce qu’il faut pour parfaitement coller aux codes du style !
« The Claw is the Law” avec son riff maidenien, l’excellent “Fighting Spirits” avec un refrain qui t’incite à participer et “Antigone” qui navigue aux limites du power metal en s’affranchissant allègrement des frontières parfois fines et poreuses avec un heavy boosté, figuraient déjà sur leur première demo.
Le chant de R.F. Traynor n’est jamais forcé, entre narration épique sur les couplets et emballement mesuré sur les refrains, collant parfaitement au style du groupe. Le travail des guitares est propre, entre les riffs efficaces, les soli renvoyés l’une à l’autre et les mélodies apportant une certaine ambiance aux morceaux.
Aucune longueur ne se ressent au fur et à mesure que les morceaux défilent, ces derniers, de par leur dynamisme, te donnent la pêche et te rechargent en énergie positive, qu’il s’agisse de « All the Little Devils Are Proud of Hell » ou encore d’« How Am I » par exemple.
« Port of Saints », qui clôt cet opus, est un morceau que Tower Hill dédie à la mémoire de Michael « Makj Moti » Kupper, guitariste de Running Wild dans la deuxième partie des eighties, groupe ayant également eu une influence sur eux.
L’artwork de la pochette est réalisé par Andrea Marschall qui a par ailleurs bourlingué pour Kreator, Hammerfall, Blind Guardian, pour ne citer qu’eux ! Du coup, cela saute aux yeux maintenant qu’on a dit ça, non ? Il ne doit pas manquer grand-chose : guerrier, épée, pleine lune, château, donzelle à sauver des griffes du mal… Le décor est planté !
La production est elle aussi de qualité même si, de mon point de vue, la mise en avant de la basse aurait pu être davantage recherchée.
Rien de foncièrement nouveau que l’on n’ait déjà maintes fois entendus, mais Tower Hill distille un heavy solide et énergique, bien ficelé et joué avec les tripes en y mettant du cœur !
Pour un premier album, le rendu est excellent, il y a largement de quoi passer un bon moment les bras en l’air à headbanguer à tout va !
Tracklist :
1. Deathstalker 5:57
2. The Claw is the Law 3:38
3. Fighting Spirits 4:25
4. Kings Who Die 4:38
5. In at the Death 5:16
6. All the Little Devils Are Proud of Hell 5:26
7. How Am I 5:00
8. Antigone 4:39
9. Port of Saints 5:24
Laissez un commentaire