Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Ce vieux nom qui ressort !
C’est que les thrashers d’il y a plus de trente ans s’en rappellent, des New-Yorkais de Toxik : deux albums d’un speed / thrash metal aussi furieux que technique, qui pouvaient aller flirter au Panthéon du genre aux côtés des Forbidden, Sadus ou Intruder, voire même Watchtower, ça avait de la gueule !
Il nous avaient quand même sorti d’entrée un sacré album avec “World Circus” en 1987. Quelle raclée ! Quelle démonstration à l’époque !
Et histoire de prouver que ce n’était pas un accident, ils enfoncent le clou deux ans plus tard avec un “Think This” qui n’avait rien à envier à son prédécesseur.
Et puis ?
Plus rien !
Un split en 1992. Un vague reformation en 2007 mais c’est depuis 2013 que le groupe a sa seconde vie.
Le chanteur Mike Sanders et le guitariste Josh Christian, deux membres originels, reforment le groupe avec un nouveau line up qui a changé depuis.
Sanders est parti aussi depuis 2016 !
Ce n’est pas ce qui va abattre le guitariste originel qui va recruter tour à tour le batteur Jim DeMaria (Heathen, ex-Generation Kill, ex-Merauder), puis le bassiste Shane Boulos (Slam One Down), le chanteur Ron Iglesias (Paralysis, ex-Xenophile) et le guitariste Eric Van Druten.
C’est depuis 2019 que Toxik évolue sous cette formation.
Entre temps, avec d’autres musiciens, Toxik aura sorti plusieurs EP : “In Humanity” (2014), “Breaking Clas$” (2017) et “Kinetic Closure” (2018), ce dernier proposant principalement des titres des deux premiers albums réenregistrés avec quasiment le line up actuel, hormis Eric Van Druten arrivé ultérieurement.
En 2018 toujours, Toxik sortira la compilation “III Works” comprenant l’intégralité de ces trois EP.

[youtube]

Et cet été, c’est ce “Dis Morta” qui déboule, presque sans crier gare.
Alors on ne va pas se mentir, le Toxik cuvée 2022, c’est la suite logique de ce qu’il a proposé en 1989.
On y retrouve toute la folie et la démesure de ce thrash metal technique très rapide qui a fait la marque de fabrique du groupe.
Chant hyper aigu, guitares tranchantes aux riffs alternant les parties monstrueusement speed et d’autres plus calmes, un sens remarquable de la mélodie, des rythmiques qui changent sans crier gare à vous coller la tronche dans le pare-brise ou à vous envoyer sur le siège arrière.
C’est bien simple, on a parfois la sensation que ça part de partout tant le groupe nous assène des soli de folie au milieu de riffs à faire pousser une crise d’hystérie à un édredon (tiens, colle-toi “Devil in the Mirror” à fond les ballons dans l’autoradio et essaie de rester à 1230km/h sur l’autoroute, pour voir…).

En dix titres pour trois quarts d’heure de folie, les musiciens de Toxik nous démontrent une nouvelle fois qu’ils maitrisent totalement tant leur art que leurs instruments.

La claque, tout simplement !

Tracklist :

1. Dis Morta (4:33)
2. Feeding Frenzy (3:50)
3. The Radical (4:12)
4. Power (4:18)
5. Hyper Reality (5:17)
6. Creating the Abyss (3:43)
7. Straight Razor (2:58)
8. Chasing Mercury (4:46)
9. Devil in the Mirror (5:06)
10. Judas (5:48)

Bandcamp
Bandcamp 2
Deezer
Facebook
Instagram
Myspace
Site officiel
SoundCloud
Spotify
Twitter
YouTube