Line-up sur cet Album
- Empress Ashriel – Batterie
- Jonathan "Skullcrusher" Sager - Guitares, Chant, Basse
Style:
Black MetalDate de sortie:
25 Janvier 2019Label:
Narcoleptica ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Le concentré de haine du jour nous vient tout droit de la Caroline du Sud, à Laurens, où sévit le duo Valle Crucis formé en 2016 par Jonathan « Skullcrusher » Sager (ex-Engulfed in Darkness) qui s’occupe du chant et des instruments, et d’Ashley “Empress Ashriel” Hanks (Adimiron Sphere, ex-IV Never More) derrière les fûts !
C’est en 2017 qu’ils sortent un premier EP éponyme avant de se lancer dans le grand bain du full length avec cet Iron & Blood qui hume fortement le bon vieux Black Metal scandinave du début des années 90. Avec son nom littéralement traduit du latin par “Vallée de la croix”, Valle Crucis nous balance un Black Metal des plus bruts et violents, et lorsqu’on lit sur leur Facebook official que leurs influences sont à chercher chez Dark Funeral, Immortal, Marduk, Gorgoroth, Sargeist, God Dethroned, Baptism, Demonic Christ ou Behexen, on comprend que si on est un adorateurs de blasts brutaux sur fond de musiques haineuses et au chant du même tonneau, il y a de fortes chances qu’on passe un bon moment !
Parce que bon, il faut le reconnaitre, chercher un minimum de finesse dans la musique de Valle Crucis, c’est croire aux miracles ! Pas très catholique, tout ça ! Et en effet, dès que la trentaine de secondes de l’intro ambiante se termine, ce sont de suite des riffs hyper rapides qui déboulent, le tout martelé par une batterie épileptique !
Si ça tabasse comme un Marduk en pleine tachycardie, le duo se fend de passages mélodiques tout en gardant sa ligne de conduite consistant à nous coller des accélérations dantesques – prévisibles certes, mais efficaces – qui rappelleront les bases du Black Metal originel. Et l’air de rien, si Valle Crucis se complait à jouer sur les répétitions, il arrive à pousser l’insolence à en être accrocheur, voire addictif !
Si les amateurs de vitesse vont se secouer sévèrement les crinières sur des “March of the Night”, “Burn the Faith”, “Funeral Light” ou sur le particulièrement brutal “In Nomine Nihil”, le plus long et mid tempo “Soul Fucker” risque bien de nous hypnotiser de par sa lenteur répétitive et lancinante, nous réveillant brutalement lors de breaks à nous couper le souffle avant de repartir sur le thème principal, faisant de ce titre LA pièce maîtresse de l’album qui s’étire sur plus de huit minutes.
Mais si cet album ne brillera pas au Panthéon des albums de Black Metal en matière d’originalité, il serait dommage de passer à côté tant la furie dégagée par ces huit titres (neuf sur l’édition limitée, que le label ne nous a pas fournie) se veut être, comme spécifié en introduction de cette chronique, un véritable concentré de haine à se coller entre les oreilles d’urgence !
Une belle baffe pour ce début d’année !
Tracklist :
1. March of the Night (4:28)
2. Burn the Faith (4:27)
3. Soul Fucker (8:16)
4. Funeral Light (5:21)
5. Obliteration of the Apprehension of Bygone Times (3:36)
6. In Nomine Nihil (3:58)
7. Dissemination of Vexation and Antipathy (3:34)
8. Iron & Blood (5:09)
9. God induced Psychosis (bonus) (3:20)
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