Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Certains groupes, quand ils reviennent, ils ne font pas semblant !
Depuis leur retour en 2017, on en est au quatrième album après “Respice requiem” (2018), “The pale man is holding a broken heart” (2019) et l’excellent “Cosmic healer” (2021), auxquels on peut rajouter les ressorties en 2020 des deux premiers albums de Zed Yago “From over yonder” (1988) et “Pilgrimage” (1989).
Quel rendement !

Et c’est qu’en matière de heavy / power metal bien puissant, le quatuor de Hambourg a de la bouteille.
Et là, on prend les mêmes et on recommence : fort d’un line up qui, à part un changement de bassiste en 2019, n’a pas bougé depuis 2017, ce “Nothing compares to metal” est le troisième album avec les quatre mêmes membres.
Autant dire que ça aide niveau cohésion !

Et surtout, ça se ressent : Velvet Viper nous delivre ici un nouvel album ambitieux, avec onze nouveaux titres, qui ne totalisent pas moins de 65 minutes.
Ici, Doro rencontre Manowar, mais avec une marque de fabrique typique de la patte Jutta & co.
Les tempos sont principalement ancrés dans le mid, mais lorsque les musiciens s’énervent (belle accélération au milieu de “Sorcerer’s apprentice”, le thrashisant “Heroic hearts”, le refrain, du titre éponyme), ça ne fait pas semblant.

Osez donc donner une leçon de heavy metal à ces gens-là, pour rire, ils vont avoir vite fait de vous remettre l’église au milieu du village.
Parce que Madame Jutta Weinhold, malgré ses trois quarts de siècle fièrement affichés, elle vous envoie dans le cosmos avec sa voix toujours aussi puissante et intacte !
Et même si l’album comporte quelques compréhensibles longueurs – pas un seul titre en dessous de la barre fatidique des cinq minutes – et une grande homogénéité d’un titre à l’autre, du fait d’un tempo principalement mid, on ne peut s’empêcher de penser, à la fin de l’écoute de l’album, qu’on a passé un bon moment !
Avec ces titres efficaces, ces refrains faciles d’accès et le jeu des musiciens impeccable, tout est fait pour que le fan de heavy / power metal à l’Allemande s’y retrouve.
Et si des titres comme “Invisible danger”, le pesant “Blood on the Moon”, “Sorcerer’s apprentice” ou “Speak truth to power” ne deviennent pas des hymnes pour Velvet Viper, ce n’est à rien y comprendre.

Juste parce que ce “Nothing compares to metal” se veut être un des plus vibrants hommage au heavy metal sortis depuis bien longtemps, l’acquisition, pour quiconque a un peu de folie entre les oreilles, en est juste obligatoire !

Tracklist :

1. Nothing Compares to Metal (6:15)
2. Invisible Danger (5:28)
3. Urd Wardande Skula (7:06)
4. Blood on the Moon (5:58)
5. Speak Truth to Power (5:22)
6. Sorcerer’s Apprentice (5:49)
7. Heroic Hearts (5:18)
8. Rise from the Fallen (5:23)
9. The 4th Part (7:43)
10. New World Child (5:34)
11. Es kommt die Zeit (5:59)

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Chronique “Cosmic healer”