Line-up sur cet Album


  • Oliv – Batterie
  • Virus – Guitares
  • Ramon – Chant
  • Grino – Guitares Chant
  • Zardoz – Basse

Style:

Thrash metal et pas seulement !

Date de sortie:

10 juillet 2012

Label:

Autoproduction

Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 9/10

On est en 1982, Ridley Scott nous sort un chef-d’œuvre intemporel cinématographique qui fera date dans l’histoire de la science-fiction avec l’adaptation du livre de Philip B. Dick « Do androïds dream of electric sheep » paru en 1966 et réintitulé « Blade Runner » par le réalisateur entre autres de « Alien, le 8e passager », « Gladiator » ou plus tard « Prometheus ».

On ne va pas s’éterniser sur cette histoire qui se passe en 2019 et qui met en scène un certain Rick Deckard (Harrisson Ford), Blade Runner de profession traquant un groupe de réplicants, robots à l’image humaine quasi parfaite. Le Blade Runner peut différencier un réplicant d’un humain par le test d’empathie Voight-Kampff (tiré du nom de deux scientifiques ayant inventé l’appareil en question), sorte de détecteur de mensonges couplé avec un scanner corporel, au moyen d’une série de questions primaires et qui consiste à déceler des réactions physiologiques involontaires du sujet face à des situations comme un attachement maternel, un stress affectif ou moral. La détection de réactions face à ces stimuli comme les variations de la respiration, du rythme cardiaque, de tension des muscles internes de l’œil, de la dilatation de la pupille ou la dilatation capillaire dans la région faciale, ou un rougissement du visage. La société fabricante des réplicants, la Tyrell Corp, a pour devise « More human than human »…

Voilà pour planter le décor de Voight Kampff, groupe breton formé en 2007 et qui sort en autoproduction son premier album aux couleurs principalement thrash, avec un côté death metal, à la technicité très haute, les rapprochant de groupes comme Coroner, Watchtower, Voivod et surtout Nocturnus pour les côtés futuristes de l’album.

On est désormais en 2013 (2012 pour la sortie de l’album) et le techno-thrash propre aux maîtres du genre comme Holy Moses, Watchtower, Nocturnus, Coroner voire Death (époque « Symbolic ») ou Atheist n’a rien perdu de sa superbe, il suffit de s’écouter des groupes plus récents comme Further Dimension, Tao Menizoo ou Vektor pour en être convaincus.  Voight Kampff fait partie de cette nouvelle vague du thrash metal technique et le rendu est pour le moins intéressant. La qualité technique des cinq musiciens est telle que, toutes proportions gardées, on se replonge dans l’ambiance créée en son temps par les grands anciens cités plus haut.

L’héritage de Schuldiner époque « Individual thought patterns » et « Symbolic », Nocturnus période « Threshold », Coroner à partir de « No more color » ou Voivod toutes périodes confondues est énorme : le quintet breton nous propose un mix bien personnel de toutes ces approches et donne près de trois quart d’heure de musique intense, parfois brutale, aux breaks incessants et à la technicité remarquable.

Rajoutons à ça que les sept titres principaux sont entrecoupés par des petits interludes instrumentaux remettant en scène l’ambiance de Blade Runner et on comprend qu’il est impossible à l’auditeur de perdre le fil tout au long de cet album, qui, s’il pouvait être signé sur un label, avec une promotion correcte, pourrait connaître un bel avenir. Difficile de sortir du lot tel ou tel titre tant le tout est d’une grande cohésion et d’une homogénéité quasi parfaite, mais on peut toujours parler du très Voivod « In the name of God », d’un “Fatalist” aux couleurs de Pestilence, ou d’un « World war terminus » reprenant de belles influences du côté de Death ou de Nocturnus. Les titres sont longs, compacts, violents, parfois speed, techniques mais restent suffisamment abordables pour que l’auditeur ne se lasse à aucun moment

Quasiment un must, avec un son digne de ce nom !  Et, comme une fois n’est pas coutume, je vous donnerai l’adresse pour commander cet album directement à l’association Robot Bleu, 67 descente de Cap Coz, 29170 Fouesnant. A 6€, on ne peut pas dire que ce soit un gros sacrifice financier pour un album d’une telle trempe !

Personnellement, je suis conquis.

Tracklist :

1. Strange Obsessions (intrumental) (1:20)
2. Cityscape Horizon (5:16)
3. Unicorn (instrumental) (0:44)
4. Emotional Response (5:03)
5. Dangerous Days (6:09)
6. I Am The Business (instrumental) (0:50)
7. In The Name Of God (5:18)
8. Tannhaüser Gate (4:37)
9. Fatalist (5:14)
10. You’re So Perfect (instrumental) (0:44)
11. World War Terminus (7:22)
12. Prodigal Son (instrumental) (1:07)

Myspace : http://www.myspace.com/voightkampff29
BandCamp : http://voightkampff.bandcamp.com/
Facebook : http://www.facebook.com/robotbleugroupe
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/voightkampff
Clip « Cityscape horizon » : http://www.youtube.com/watch?v=cB04c57UQd8
Clip « World war terminus » : http://www.youtube.com/watch?v=nC6VsvnWdXU

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