Vulture Industries – Ghosts from the Past

Le 13 novembre 2023 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Tor Helge Gjengedal - Batterie et percussions
  • Kyrre Teigen – Basse, Chants
  • Øyvind Madsen – Guitares
  • Eivind Huse – Guitares, Chants
  • Bjørnar Erevik Nilsen - Chants, Guitares additionnelles, Claviers, Percussions.Guests : Hans Marius Andersen – Trompette, Saxophone ( 3, 4, 7) / Ine Terese Hogstad – Chants ( 7) / Kyrre Teigen – Claviers (6) - B. E. Nilsen - Accordéon (6)

Style:

Metal Progressif / Avant-Gardiste

Date de sortie:

16 juin 2023

Label:

Karisma Records

Note de la Soilchroniqueuse (Migou) : 7,5/10

 

Les aventures de Mémé : Mémé a retrouvé ses charentaises

16 Juin au 6 novembre… Presque 5 mois que Mémé écoute le nouvel album de Vulture Industries, Ghosts from the Past.

Le premier point à souligner, c’est qu’ils ont toujours cette identité musicale reconnaissable entre mille. Au jeu du blind test, tu peux pas test ! Mémé est dans la place et reconnaît son Vulture Industries dès les premières notes. Les mélodies sont là, enveloppantes comme un doudou éculé, élimé jusqu’à la corde. Et c’est valable pour le timbre musical comme celui de la voix de Bjornar.
On y retrouve, dans Ghosts from the Past, ces côtés groovy qui font chavirer Mémé, comme dans l’excellent titre « As the World Burns » de l’abum Stranger Times (2017). C’est mélancolique, tout en étant chaloupant. Tiens, on se croirait propulsé au milieu d’un film de Tim Burton à adorer détester les gens normaux et surkiffer ceux qui ont fait le choix d’un pas de côté, les bizarres, les laissés pour compte, ceux qui sont au ban de la société, ou tout simplement les monstres.

Vulture Industries, c’est de l’avant-garde, mais qui a un petit goût d’antan. Suranné ? Autant que peut l’être un groupe comme Faith No More avec ses morceaux très crooner-like. Attention ! Ne faites pas dire à Mémé que c’est hasbeen, vioque, boomer, dépassé… c’est bien tout le contraire. Ici, on a un petit goût de l’ancien intemporel… Un film de Christopher Lee, un Peplum, Le chien des Baskerville, Rencontre du troisième type, un film d’Hitchcock… ou encore un western Spaghetti, dont Vulture Industries nous annonce s’inspirer entre autres choses. Ennio Morricone, si tu m’entends…

Mais… Mémé s’égare, elle est perdue dans ses propos liminaires comme dans les p’tites étiquettes. Eh ouais, elle attend un peu autre chose de l’ « avant-garde »…. Car il faut bien l’avouer, au jeu du blind test, Mémé trouvera de suite Vulture Industries sans pour autant savoir dire s’il s’agit des précédents albums ou du dernier né. Vous l’aurez compris, Mémé reste mitigée, car elle cale régulièrement Ghost from the Past le soir ou dans des moments ou l’envie de réconfort se fait sentir (réconfort…. même si le propos porte justement sur ces « monstres » qui peuplent gentiment nos nuits – version « Monstres et cie » de Pixar), comme un vieux doudou qui vous rassure, même s’il pue. Et pour autant…
Rien de neuf sous les tropiques. Vulture Industries fait du Vulture Industries. Il n’y a qu’à écouter l’intro du 4ème titre, « Deeper », ou encore le précédent « The Hell is Mine » pour comprendre. Ah ça ! Les refrains catchy ne vont pas vous lâcher ! Vous aurez envie d’y retourner comme on replonge dans les restes de la raclette de la veille, même si on s’en est fait péter la panse, ou dans un gâteau plein de chantilly qui vous laissera du sucre glace plein le pif. Mais ça aurait pu être des titres de Stanger Times ou The Tower…

Mention spéciale pour le titre « Not by Blood, but by Words », qui sort de l’ordinaire avec ce chant parlé, respiré, chanté la mâchoire serrée comme pour contenir un trop-plein de colère… Un trop-plein d’émotion qui touche Mémé en plein cœur. En vérité, Mémé vous le dit, de Vulture Industries elle en aimait la douce folie entre prog et avant-garde… Ici, c’est plutôt les derniers titres qui vont attirer son attention car ils seront plus empreints de mélancolie. Moins de cette folie qu’elle aime, mais quelque part une forme de mise à nu, de sincérité qui touche… Là, on y retrouve le spectre d’un Type O Negative, ou de Tristania… D’ailleurs Pépé V lui envoie un « tu écoutes du rock gothique » ?

En, Bref, Vulture Industries, c’est comme les charentaises de Mémé. C’est pas neuf, mais qu’est-ce qu’on y est bien !

 

Tracklist :
1.New Lords of Light (5:20)
2. Saturn Devouring His Young (5:18)
3. This Hell is Mine (4:05)
4. Deeper (5:54)
5. Right Here in the Dark (5:27)
6. Not by Blood, But by Words (4:58)
7.Tyrants Weep Alone (9 :01)

 

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