Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10

L’intro, « Kuarahy », sublime et mélodique comme je les aime, à l’orientale : je savais que cet album était pour moi !

Cette nouvelle formation, White Stones, nous promène dans l’univers sombre et ténébreux du metal de la mort teinté de prog. Prog qu’il incorpore subtilement pour donner fraîcheur et modernité au death metal, et ainsi nous faire sortir de la routine de ce style.

J’ai beaucoup apprécié l’approche musicale et ces belles mélodies aux sonorités orientalisantes, l’esprit tout puissant du death y est et nous assure de passer un très bon moment. Ce qui est notable, c’est cette basse dominante qui confère aux morceaux un son puissant et le groove qu’on retrouve dans du death technique, mais aussi des soli de guitare magnifiques.

Je retiendrai de ce Kuarahy : « Drowned in Time » (la basse y est sublime), « Infected Soul » avec son petit passage impro à la Dream Theater, et  « Rusty Shell ».

Maintenant, je vais vous révéler un petit secret si vous n’avez pas fait attention au line-up de Whitestones (tout comme je l’ignorais lorsque j’ai entamé l’écoute de l’album et la chronique). Le groupe phare dans ce sous-genre de death est Opeth, et à la tête de White Stones, le fidèle bassiste d’Opeth depuis 25 ans, monsieur Martin Mendez ! Eh oui, les lignes de basse remarquables ne viennent pas d’un quelconque bassiste ! Il a également composé toutes les guitares sublimes de cet album ! Maintenant que je le sais, c’est vrai qu’il y a un esprit musical commun entre les deux groupes, qu’on peut bien percevoir dans « Rusty Shell ». Même les growls d’Eloi Boucherie (chanteur d’un groupe de death Catalan, Vidres A La Sang) nous rappellent ceux de Mikael Akerfeldt quand il pouvait les faire.

Je parlais plus haut de ces super soli de guitare, là encore se cache un esprit Opethien, à savoir Frederik Akesson qui a enregistré tous les soli (excepté « The One » qui a été enregistré par Per Eriksson de Katatonia et Bloodbath).

Entre l’Opeth actuel et White Stones, le choix est vite fait ! (en attendant qu’Opeth guérisse de la maladie du pur prog.)

Martin Mendez, qui n’a jamais écrit un morceau pour Opeth ou un autre groupe avant White Stones montre un sacré talent avec ce Kuarahy, sublissime ! Je le remercie pour ce beau cadeau qui fait bien revivre l’esprit d’Opeth d’antan.

Tracklist :

1. Kuarahy 1:24
2. Rusty Shell 4:24
3. Worms 3:57
4. Drowned In Time 5:17
5. The One 4:34
6. Guyra 4:44
7. Ashes 4:04
8. Infected Soul 5:58
9. Taste of Blood 4:10
10. Jasy 2:48

https://www.facebook.com/WhiteStonesOfficial/