Intervieweuse : Bloodybarbie
- Quelle est l’histoire de la création du festival ? Quand avez-vous eu l’idée de lancer le fest, comment et pourquoi ?
- Salut ! L’idée même du festival est née y a un peu moins d’un an. Ca fait un petit moment que les 2 structures ( VOID et la Rock School Barbey) se connaissent, mais n’ont pas l’occasion de bosser ensemble. A force d’en parler entre nous tout le monde a fini par être emballé par l’idée d’organiser un fest autour du metal entre les 2 salles, et on s’est mis au boulot dans la foulée.
- D’où vient le choix du nom Interceptor pour ce festival ?
- Interceptor, c’est bien évidemment la bagnole de Mad Max, mais au delà de ça on voulait un nom qui représente ce qu’on attendait de la philosophie de ce festival. Du DIY, un monde en ruine, de la rouille et de la poussière. On en a pas mal discuté, et finalement on est tous tombés d’accord la dessus.
- Quelle est la capacité d’accueil du festival ? Est-ce une salle ?
- Comme je l’ai dit un peu plus haut, le festival aura lieu sur 2 salles du centre ville bordelais, la Rock School Barbey et le VOID. Toutes deux ont un profil bien différent, puisque la Rock School a une capacité de 600 personnes et le VOID de 200,
- Quelles personnes composent l’orga et quel est le rôle de chacun ?
- L’orga réunit plus d’une trentaine de personnes entre les 2 salles donc je vais éviter de vous sortir tous les noms mais pour résumer on a créé des groupes où chacun pourrait bosser avec son homologue de l’autre salle. Malgré le fait qu’on ne se connaisse pas tous et nos différences de sensibilité, on a tous réussi à bien s’entendre et à vraiment fournir du bon boulot.
- Était-ce difficile d’organiser ce festival ? Quelle était la partie la plus difficile à gérer ?
- C’est forcément difficile d’organiser un festival pour la première fois, on découvre petit à petit mais l’expérience est super stimulante ! On a pas eu de difficulté particulière même si je dois avouer que c’était pas toujours une partie de plaisir ! (rires) Plus sérieusement tout le monde à qui on a eu affaire a hyper bien accueilli le projet et personne ne nous a mis de bâtons dans les roues.
- Comment est la communauté metal à Bordeaux ? Y a-t-il beaucoup de concert là bas ?
- Bien qu’on ait pas la communauté la plus reconnue en France on a une scène vraiment active sur Bordeaux. Les mecs que je côtoie, qu’ils soient issus du metal ou du punk donnent énormément de leur temps et de leur énergie pour que ça continue comme ça, et ce malgré les moyens dont ils disposent. Sans compter les concerts je dirais que c’est compliqué de sortir sur Bordeaux sans tomber sur un concert ou Dj set punk ou metal.
- Pourquoi ne pas avoir opté pour un festival au public plus large à la place d’un festival uniquement extrême ?
- Car ça ne reflète tout simplement pas ce que l’on voulait de ce festival. Pour nous, c’était l’occasion de faire jouer des groupes dont on rêvait que l’on a peu ou jamais vu dans le sud-ouest. On nous met souvent en avant le fait que la programmation est pointue, mais c’est la musique qu’on adore, dans toute sa diversité, du heavy au black en passant par le death ou le doom. Après tout, la qualité ne passe pas nécessairement par la renommée .
- Où en sont les pré ventes ? Est-ce un public « de dernière minute » ?
- Ça avance tranquillement. On voudrait forcément vendre plus de préventes mais en tant que première éditions on ne peut pas s’attendre à être sold-out à 1 mois de l’event ! Pour ce qui est du public « de dernière minute » j’en sais rien, on verra sur le moment !
- Était-ce plus facile de faire ce festival sur trois jours plutôt que de le condenser sur deux jours ? Pourquoi ce choix ?
- La configuration du fest fait que nous n’avons qu’une scène par salle, et les salles étant à 1km l’une de l’autre on voulait pas tomber dans le panneau de demander aux festivaliers de se taper des aller/retours toute la journée. Et Il y a tellement de bons groupes à faire jouer, que trois jours ce n’était pas du luxe.
- Avez-vous bénéficié d’aide de Bordeaux ? (mairie ou autre)
- Dès qu’on a parlé du projet à notre interlocuteur de la mairie, il a été très réceptif et nous a donné carte blanche pour faire les choses comme on l’entendait. Quand on a vu que la LGV (ligne grande vitesse reliant Paris à Bordeaux en 2h) arrivait à Bordeaux et qu’une campagne de communication allait être mise en place pour mettre en avant la diversité culturelle Bordelaise, on en a parlé autour de nous et on a fini par nous inscrire dans la sélection officielle de la saison culturelle Bordeaux 2017/2018.
- Une deuxième édition est-elle déjà envisageable ou tout dépend des résultats de cette première édition ?
- Forcément, on y pense, c’est une super expérience et on rêve de remettre le couvert mais chaque chose en son temps, réussissons la première édition, on pensera à la suite le mois prochain !
https://www.facebook.com/InterceptorFest/
http://interceptorfest.com/
Laissez un commentaire