[Hellfest 2022] Part I – Jour 2

Le 5 août 2022 posté par Metalfreak

Photos : Lyslia Huxley / Cassie Di Carmilla / Metalfreak
Reports : Lyslia Huxley / Cassie Di Carmilla / Metalfreak / Morgan

Interview Loudblast : M.L.A.M.

Ambiances 02

(Metalfreak) Des ampoules presque plus grandes que le pied, des courbatures sur les deux jambes, une belle couleur vanille / fraise grâce aux coups de soleil… Le premier jour a laissé quelques traces sur les organismes. D’autant plus que le sommeil n’a pas été au rendez-vous à cause de la chaleur étouffante de la nuit ! Qu’importe, on profite, on kiffe… Le reste, on s’en fout !

Samedi 18 :

Artùs
(Metalfreak) “Tu connais Artùs ?”, qu’il me demande. « Ouais, un peu, son one-man-show me fait vachement rire… » Sauf qu’on ne parlait pas du même.
Là, je me suis retrouvé face à un hybride rock et folk, avec un côté tribal particulièrement séduisant.
Passé le cap du jeu de mot avec un humoriste français talentueux (non, il n’y a pas que Dedo qui est drôle), je n’ai pas mis longtemps à m’imprégner de l’atmosphère enjouée que les Gascons ont proposé avec une conviction remarquable. Plus proches de Magma que des groupes de folk metal que la Temple propose habituellement, le set est passé comme une lettre à la poste et ouvrait un deuxième jour de Hellfest de belle manière.
Et pourtant, je ne demandais qu’à en rire…
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Brutal Sphincter
(Metalfreak) Avec un nom pareil, on n’allait pas se prendre du rock progressif ! Que nenni ma p’tite dame, un bon vieux gore/grind des familles, et de Belgique !
Musicalement, ça défouraille, les deux chanteurs rivalisent de growls, de sautillements divers et d’insanités à l’humour pipi/caca/prout pour ceux qui aiment, un bassiste qui gesticule de partout et un gratteux qui balance du riff de tueurs de partout !
Quelques minutes de pure brutalité avant de dégager vite fait à la Valley pour aller assister au set de Duel, un de mes groupes favoris de la journée.

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Duel
(Metalfreak) Ces Texans, je les affectionne depuis un concert au Brin de Zinc pendant lequel ils ont mis un feu de Dieu !
Stoner psychédélique aux sonorités particulièrement heavy directement influencé des seventies, ils ont la particularité d’avoir fait un sans-faute artistique tout au long des quatre albums qu’ils ont sortis.
Et en live ? Majestueux, ni plus ni moins…
Un des groupes à surtout ne pas louper sur ce premier week-end !

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Aktarum
(Metalfreak) Je ne connaissais pas ce groupe Belge de black / folk metal. C’est donc plus par curiosité que j’ai été les voir, sachant pertinemment que le genre proposé n’est à la base pas ma came.
Je vais devoir être beau joueur : ils m’ont séduit ! J’y ai trouvé une énergie que je n’arrive pas à trouver sur album, et ce, quasiment à chaque fois que j’ai assisté à un concert de groupes du même genre (FinntrollAlestormTurisasEnsiferum entre autres…).
Et vu l’accueil qu’ils ont eu, même les fans plus spécialistes du genre que moi semblaient y trouver leur compte.
Mais pour avoir à nouveau écouté des albums studio, je n’adhère toujours pas, malgré une belle prestation scénique.
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Rectal Smegma
(Metalfreak) La grande rigolade, j’ai passé plus de temps à saluer quelques amis de la sécurité qu’à shooter Rectal Smegma. Pourtant, je voulais ne pas les rater.
Mais comme je l’ai relaté hier, le temps alloué aux photographes, à l’Altar, est d’un titre, qu’importe s’il dure trente secondes ou sept minutes. Ben là, il a duré tellement peu de temps que, quand on a eu l’habituelle petite tape sur l’épaule, on a tous – les autres photographes et moi-même – ri d’incrédulité dans le pit photo… On se disait même qu’heureusement que ce n’était pas une reprise de “You suffer” de Napalm Death ! Ah ben non, c’est sérieux, on prend donc la direction de la Temple, puis de la Valley où quelques-uns de mes amis photographes se sont rendus, par dépit pour The Picturebooks où on a attendu le temps de deux longs titres pour passer… et finalement rester.

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Pourtant, les grindcoreux Hollandais partaient sur de brutales intentions… Mais passée une certaine température extérieure additionnée à la qualité du groupe jouant sur la Valley, quelques photographes dont moi-même sommes restés.
Rectal Smegma ou mon record personnel du temps le plus court sur le même concert…
The Picturebooks, un guitariste qui chante et un batteur qui multiplie les mimiques et nous font un bon compromis de (hard) rock et de blues. Inconnu pour moi mais visiblement plus que très bien accueilli par un public conquis, le duo Teuton a mis tout le monde d’accord et la Valley m’a une nouvelle fois offert une belle découverte, effaçant pour le coup la frustration d’un shoot à l’Altar tellement court qu’il aurait pu faire pâlir de jalousie plus d’un éjaculateur précoce…

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Helheim
(Cassie Di CarmillaHelheim, issus des Fjords norvégiens, est le gardien de deux EP et onze albums depuis son avènement en 1993. Ce nom est celui d’un des Neuf Mondes de la mythologie nordique. Cette froide, noire et brumeuse demeure des morts est située au même niveau que le Niflheim, au plus bas de l’Univers. «Hel» évoquerait l’idée de «cacher» et désigne à la fois le séjour des morts et la déesse qui y règne, Hel. Ceux qui y pénètrent ne repartent jamais une fois qu’ils ont franchi la rivière Gjöll.
En provenance des rivages Black Metal, nous voguons avec le quintette sur un Drakkar parcourant les eaux tumultueuses de la mythologie nordique et revenant vainqueur du combat avec le Jörmungand du cliché Viking. Bien loin de la légèreté du « Pouet Pouet », les scandinaves usent magistralement de passages mélodiques et instrumentaux Pagan / Folk. Relayant ainsi la violence guerrière d’une batterie impétueuse, des riffs de guitares épiques et d’un chant écorché véhément à la splendeur onirique des légendes grâce à chant polyphonique clair mystique.
Comme une aventure trépidante, l’œuvre d’Helheim s’apprécie au gré des nuances de tempo et des modulations de voix.
Il est difficile de poser le pied à terre après ce voyage. Les latitudes des titres étant si lointaines, la traversée fut brève.

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Xentrix
(Metalfreak) Ils figuraient en gros et en ultra surlignés dans ma liste d’envies. J’y ai été, je les ai vus, et je suis resté. Xentrix fait partie de ces groupes de thrash metal dont les albums ont été écoutés jusqu’à en bouffer les bandes magnétiques des cassettes que j’achetais à l’époque.
Inutile de bouder son plaisir en assistant intégralement au set des anglais et se faire un putain de kif en headbanguant frénétiquement sur des “Bury the pain”, « Balance of power”, “Questions”, “The red mist descends”, “For whose advantage ?”, “Crimes” et “No compromise”.
Un seul défaut : c’était trop court. Revenez vite par chez nous pour un concert complet dans une vraie belle salle à l’ancienne !
Et en plus ils sortent un nouvel album (« Seven words« ) en novembre… L’est pas belle, la vie d’un thrasher ?

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Me And That Man
(Cassie Di CarmillaMe And That Man est né de l’impulsion créatrice du polonais Adam “Nergal” Darski de Behemoth et du musicien britanico-polonais John Porter (qui quittera le groupe en 2018) de se faire plaisir dans un registre mariant le Rock’N’Roll crasseux et la Dark Country sudiste des States, s’inspirant d’artiste tels que Nick CaveTom WaitsLeonard Cohen ou encore Johnny Cash. La formation sort un premier album en 2017 (‘Songs Of Love And Death’) suivi par deux volumes de ‘New Man, New Songs, Same Shit’ en 2020 et 2021.
Le principal recoupement entre Behemoth et Me And That Man est qu’ils souhaitent tous deux brûler des églises ! On retrouve notamment cette pulsion pyromane dans le titre ‘Burning Churches’ tiré de l’album ‘New Man, New Songs, Same Shit’ (Napalm Records, 2020) qui prend une tournure festive en live. Nergal offre joyeusement quelques majeurs tendus au drone du champion venu spécialement pour l’occasion.
L’œuvre de ces gars-là étant réputée pour être un étalage de guests issus du carnet de contacts de Nergal, j’avais peur d’être déçue par l’absence de ces multiples voix. Cependant, les performances enjouées de Nergal et de Matteo Bassoli (bassiste/voix secondaire) compensent aisément l’absence de ces parties vocales. Je dénote cependant un micro parfois trop poussé chez Bassoli prenant le dessus sur le reste des protagonistes.
Coiffé de Stetsons, le combo pénètre dans une Valley torride pour exploser le baromètre déjà caniculaire sous une tente bourrée malgré l’heure matinale. Le groupe enfièvre le public par une musique viscérale mêlant à un Rock torturé, au spleen profond du Blues et à l’alacrité de la Country.
L’atmosphère enveloppante des effets rétro imprègne la musique de sensualité. On s’imagine pousser la porte du premier rade trouvé en plein milieu du désert américain pour y découvrir, au fond d’une salle nimbée de la fumée âcre des cigarettes, une jeune femme portant un short taillé dans un vieux blue-jeans se trémoussant dans une lap-dance langoureuse sur les genoux d’un vieux motard libidineux tapant des rails de coke entre deux bières bon marché qu’on pourrait presque confondre avec de la pisse. Une bande son digne d’une Arlene « Butterfly » remuant pour Mike le cascadeur chez Guero’s ! (Boulevard De La MortQuentin Tarantino, 2007).

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Frustration:
(Lyslia Huxley) On les sent heureux d’être là et pour la première fois au Hellfest devant un public. Ils étaient pourtant bien là l’année dernière, mais c’était from home pour nous ;)
Frustration est un groupe parisien créé il y a vingt ans, qui pourrait se définir par un groupe de post-punk, mêlant électronew-wave et une rythmique plus punk, un bon mix très accrocheur.
Ils sont fidèles à eux-mêmes, Fabrice Gilbert au chant, très expressif à sa manière, toujours accompagné par Mark Adolf à la batterie, Nicus Duteil à la guitare, Fred Campo au clavier et Pat D qui les a plus récemment rejoints à la basse.
Leurs influences sont multiples avec des affinités particulières avec Warum JoeNicus y jouant également. C’est peut-être l’une des raisons aussi pour lesquelles ils restent assez discrets et que leurs concerts sont finalement assez intimistes, ce n’est pas pour me déplaire mais leur musique mériterait d’être plus diffusée.
Ce jour-là, ils ont joué en début d’après-midi, toujours au moins 41° à l’ombre, encore pas trop de monde… seuls les motivés se sont aventurés à la Warzone. Super ambiance détendue et joyeuse, avec jets et bouteilles d’eau à volonté.
La setlist retrace leur vingt ans de carrière et sans doute les meilleures parutions du label Born Bad Records. Comme « Insane » pour bien commencer, « It’s gonna be the same », ou « No Trouble », excellents ! avec pour finir « Blind sublime » qui résume bien leur univers.
En espérant les voir plus souvent en tournée ou de retour par ici !

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Loudblast :
(Lyslia Huxley) Stéphane Buriez, toujours au chant et à la guitare, a su garder l’énergie des débuts du groupe créé il y a presque 30 ans, et arrive depuis 5 ans à une formation puissante et plutôt très complice, pour toujours du bon thrash metalHervé Coquerel à la batterie l’avait rapidement rejoint et ils sont donc depuis 2017 accompagnés par Frédéric Leclercq à la basse et Jérôme Point-Canovas à la guitare. Avec toutes les belles références qu’ils ont tous, le combo ne peut être qu’excellent.
Les Lillois ont joué sous la Temple devant une foule justement acquise. Superbe performance musicale, on sent qu’ils s’entendent vraiment bien et qu’ils prennent du plaisir à jouer.
Ils enchaînent les titres, des classiques, « Cross The Threshold », « Subject to Spirit » et des plus récents comme « Todestrieb » ou « Promethean Fire ».
En plus de la forte implication de Stéphane pour promouvoir la scène metal, à saluer, leur engagement pour Savage Lands, une organisation active pour la préservation de l’environnement, à l’image d’autres artistes.
On leur souhaite une longue continuation et on les encourage pour leurs prochaines tournées !

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(Metalfreak) En prime, notre M.L.A.M. nous a interviewé Loudblast ici :

The Vintage Caravan
(Metalfreak) Le trio est revenu cinq ans après sur la même scène et c’est avec la même énergie qu’ils ont mis le feu sur la Valley. Définitivement, ils sont heureux d’être sur scène et ça se voit autant que ça s’entend. C’est toujours aussi survitaminé, ça envoie toujours autant d’ondes (positives) et les interactions avec le public sont toujours aussi sympathiques.
The Vintage Caravan, c’est l’assurance de se prendre un catalogue de riffs psychédéliques sur une musique rockstoner ou blues à haute teneur en décibels.
Un autre bond de 40 voire 50 années en arrière…

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Kampfar
(Cassie Di Carmilla) Le poing levé ! Encore et toujours plus de Pagan Black Metal norvégien !
Après Helheim, voici venir Kampfar.
Le quatuor a mis au monde huit albums et trois EP ces trois dernières décennies. Ils reviennent la tête encore fraichement enneigée de leurs montagnes natales pour assiéger la Temple du Festival de l’Enfer.
Ces admirateurs de la nature et des traditions ancestrales prospèrent dans une atmosphère de metal noir atrabilaire en entonnant un florilège de titres devenus de véritables hymnes païens. Le martellement robuste de la batterie vient soutenir les rangées de cordes dans des montées abruptes. La cadences des titres est empressée. Le son lourd et les mélodies épiques limites prog’ viennent casser le pas guerrier de cet ost scandinave. Ca pique au vif sans tergiverser dès les premières mesures du set !
Les arrangements très présents et les passages aux sonorités parfois folk sont les haltes de cette compagnie où le tempo prend brièvement le temps de la contemplation avant que la voix abrasive et le ton vindicatif du maître d’armes Dolk (qui rappellent parfois les Pagan vocals de Primordial) s’empressent à nouveau de galvaniser ses troupes. Le set s’achève, je frissonne encore.

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Washington Dead Cats
(Lyslia Huxley) Il faisait toujours aussi chaud en ce milieu d’après-midi à la Warzone, beaucoup sont restés plus haut à l’ombre ou restent auprès des brumisateurs géants disposés sur les côtés. Les Washington Dead Cats sont venu promouvoir en partie leur dernier album Monkey Brain sorti au printemps. Mat Firehair toujours aussi inspiré, c’est donc le douzième album sur lequel on le retrouve au chant. Le reste de la formation a depuis ses débuts en 1984 entièrement changé, mais on sent une bonne entente. On retrouve The Duke à la guitare, Seaxeedyo à la batterie, You Rip à la basse, Kall Him G.G. au saxo et Juju à la trompette.
Ils restent une référence, du pur psychobilly aux influences punkrockabgaragerocksteadysurf rock jusqu’au swing, on peut dire que ce sont des pionniers du rock alternatif, influencés par les Cramps, ils en ont gardé le côté théâtral et second degré. Kall Him et Juju sont notamment arrivés tout droit sortis de la planète des singes, bon la chaleur leur a vite fait tomber les masques mais c’était du plus bel effet.
Très impliqués dans leurs actes et prises de positions anti-fascistes et libertaires, et cela depuis le début, c’était alors la belle période des Archives de la Zone Mondiale puis Bondage Records avec des tournées mémorables avec les Béruriers Noirs ou Nuclear Device. Leurs paroles ont par contre toujours été décalées, plutôt axées film horreur de série B, pour le côté bien gore et drôle. Leurs concerts sont tout aussi décalés, une botte de poireau a été balancée dans le public, certains pourraient y voir un rapport avec la cause vegan, ça serait peut-être plutôt un clin d’œil à leur ancienne habitude de lancer des légumes sur les spectateurs comme un autre groupe gothique des têtes de veaux.
Il y a eu une polémique sur un bénévole vu sur le côté de la scène avec des inscriptions antisémites, il n’a pas choisi le bon concert, polémique vite réglée, il n’est pas resté.
En tout cas tout le monde était à l’aise, Mat a dû, par contre, remettre des chaussures, ça lui chauffait les pieds. Jusqu’à finalement ne plus les supporter et finir en caleçon, léopard comme sa chemise.
Ils étaient tous vraiment en accord, ils jouent pour le fun et le public les a bien suivis.

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Exciter
(Metalfreak) Voir Exciter en concert était un rêve de gosse !
Voir Exciter avec Dan Beehler était inespéré il y a encore quelques années.
C’est chose faite avec un putain de trip nostalgique au niveau de la setlist avec notamment « Violence & Force », « Stand Up and Fight », « Victims of Sacrifice », « Die in the Night », « Iron Dogs » ou « Heavy Metal Maniac »…
Bon ok, le batteur / chanteur n’a plus les montées dans les aigus qu’il avait il y a trente ans, ses cris suraigus à vous déchirer les vertèbres étant devenus des grognements stridents à la limite du supportable. Mais le côté nostalgique a repris le dessus et voir tout un public chanter à l’unisson des refrains qui sont autant de titres cultissimes, ça fait un bien fou.
Mon voyage en DeLorean du jour !

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Taake
(Metalfreak) Si on devait définir en un mot ce qu’est l’essence même du black metal, bon nombre de fans mentionneraient Taake tant le groupe incarne tout ce que le genre engendre de malsain, de putride et d’occulte.
Taake reste fondamentalement ce que d’aucuns appellent “true black metal” et on ne pouvait avoir décemment d’autres constats que celui-ci tant la bande à Hoest a une nouvelle fois mis tout le monde sur le cul avec un set tout ce qu’il y a de plus cru !
Difficile de ne pas se prendre au jeu.

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Agnostic Front
(Lyslia Huxley) Des habitués et fidèles supporters du Hellfest, présents dès la 1ère édition du Furyfest en 2002.
Agnostic Front est considéré comme l’un des pionniers du New York HardCore, ils souhaitaient se démarquer avant tout de la scène purement punk où ils ne se reconnaissaient pas, ils ont par contre gardé leurs racines Oi avec un côté street punk. Le groupe a été formé par Vincent « Vinnie Stigma » Cappucio vite rejoint par Roger Miret au début des années 1980. Après une séparation en 1993, Vinnie et Roger ont reformé le groupe en 1998 et sont maintenant accompagnés de Mike Gallo à la basse, Pokey Mo à la batterie et Craig Silverman à la guitare.
Sous toujours 40° au moins, ils ont commencé par une belle intro avec « The God The Bad and The Ugly » de Ennio Morricone, le maître, toujours vénéré par les plus grands ;)
Beaucoup de monde les attendait, et il y en a eu de plus en plus. Bien qu’aveuglés par le soleil et dégoulinants de sueur, ils se sont donnés à fond. Un bon choix pour la setlist, en commençant par « AF Stomp », ensuite entre autres « My Life My Way », « Old New York », « For My Family » et quelques surprises comme « Peace » avec Chris de Do or Die, une reprise de Iron Cross Crucified, et pour finir « Blitzkrieg Bop » des Ramones qui a été repris en chœur par toute la Warzone.
Des challengers encore bien occupés, c’était plutôt très animé, un public en adulation, bien en accord avec le set !
On peut vraiment admirer la prestation de Roger, hospitalisé pourtant il y a peu pour un cancer. Il avait dit à ce moment-là que le soutien de ses fans lui faisait du bien. On espère que ça a encore été le cas, que l’engouement du public lui donnera toutes les forces dont il peut avoir besoin et qu’ils reviendront bientôt !

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Alestorm
(Morgan) Ils avaient joué sous la Temple lors de leur dernière venue en 2017 et c’était bien trop petit. Cette fois, les écossais sont sur la Mainstage et c’est bondé.
Et quel concert ! Les meilleurs représentants du pirate metal, trully Scottish, comme on aurait pu s’y attendre et même en mieux !
Alestorm est à l’image du charismatique Christopher Bowes aux claviers et chant, présent depuis sa formation en 2004. Il est maintenant accompagné par Gareth Murdock à la basse, Peter Alcorn à la batterie, Elliot Vernon également aux claviers et Maté Bodor à la guitare. C’est une formation explosive.
On a pu admirer la superbe entrée en scène avec leur chanson « Keelhauled », un de leurs plus gros tubes, et des gros tubes ils n’en ont pas fait qu’un seul, « Hangover, » « Mexico », « Fuck you with an Anchor », « Drink », « The Sunk’n Norwegian », « Alestorm » : tous y sont passés. De plus, leur nouvel album Seventh Rum of a Seventh Rum, toujours chez Napalm Records, a aussi été joué, avec notamment « P.a.R.T.Y » et « Magellan’s Expedition ».
Sur scène, comme à leur habitude, un invité de marque dont beaucoup attendaient la présence était là : le gros canard gonflable géant !
Même si les fans espéraient qu’ils le lancent dans la foule, ils ont préféré le garder en vie.
Ce qui est malheureusement un peu dommage, c’est le fait qu’ils n’ont pas vraiment eu recours à l’écran géant – à part pour afficher leur logo-, mais au final la foule était plus concentrée sur les performances dingues des artistes du groupe, et c’est ça qu’on veut !
Au-dessus de la foule, c’était un vrai défilé. On peut remercier les challengers pour leurs admirables performances non-stop pendant presque 1h de concert.
Et pour un tel engouement, les grands moyens, c’était lance à incendie dirigée vers le public pour rafraîchir un peu l’atmosphère.
Très certainement un des concerts les plus appréciés de cette double édition.

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Flotsam And Jetsam
(Metalfreak) La chaleur intense avait fait quelques dégâts sur les organismes et, au vu du nombre d’interventions des services de secours, héroïques ce week-end, j’étais loin d’être le seul.
Imaginez, boire plus de sept litres d’eau et ne jamais aller aux toilettes, c’est déjà un signe qu’on a pris une claque… Mais quand vous assistez à un concert de Flotsam And Jetsam sous une tente où il fait plus de 40° et que vous grelottez… de froid, il y a vraiment un problème !
Malgré tout, hors de question de louper le gang de Phoenix qui voit encore Michael Gilbert y balancer ses riffs de folie magnifiés par les vocaux toujours subtils et aigus d’Eric A.K., derniers membres originels de la formation.
C’est d’ailleurs accompagné de mon ami Coolstoner que, après avoir passé le premier titre à les photographier, je regarde le set en entier depuis le milieu de la tente. La Temple n’est pas blindée, on suppose que tous se sont agglutinés devant la Mainstage pour Alestorm ! On s’en fout, ça nous fait plus de place pour cette heure de thrash metal pur jus.
Flotsam And Jetsam live, c’est l’assurance d’un set de qualité : ces mecs sont de véritables tueurs et la setlist n’est pas en reste, surtout qu’elle fait la part belle aux deux albums que je vénère le plus avec “Dreams of death”, “Hammerhead”, “She took an axe”, “Desecrator”, “I live you die” et “No place for disgrace” au milieu des plus récents “Iron maiden”, “The walls”, “Prisoner of time” et “Brace for impact”.
Un pur rêve, au point que je me demande si quelques-uns de mes frissons ne venaient pas du groupe et non de mon coup de chaud…
Suite à ce set, je décide de rester une petite heure au coin VIP pour reprendre quelques forces… tenant à aller assister aux sets de Sepultura, Deep PurpleAgressor et Airbourne.

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Ensiferum
(Cassie Di Carmilla) Il est maintenant l’heure de croiser le fer avec les porteurs d’épée voisins, à savoir les finlandais d’Ensiferum. Riche de trois EP et de huit longs formats, le groupe a tenté de se renouveller tout au long de sa carrière empruntant parfois des routes accidentées. En 2020, le quintette sort ‘Thalassic’ et prend une direction plus « Pouet Pouet Power » que « Pouet Pouet Folk » avec l’arrivée de Pekka Montin aux claviers et au chant clair. Bien que je tire volontiers mon chapeau devant les performances vocales de ce dernier, je ne suis pas adepte du genre.
Je ne parviens pas à tenir jusqu’à la fin du set malgré l’énergie et la bonhomie de ses frères d’arme. Je boudais déjà Ensiferum après ‘Victory Songs’ et, en dépit de mon enthousiasme d’entendre des titres phares du groupe durant le set, je capitule.
(Lyslia Huxley) Il est 20h30, on pourrait croire que la température a enfin baissé mais le chapiteau est plein et le manque d’air nous fait replonger dans une ambiance caniculaire.
« Rum, Women, Victory », tel un hymne…Ainsi commence le live de Ensiferum à la Temple.
Le groupe de Folk Metal Finlandais est bien là pour nous assurer une prestation digne des premiers vikings et nous absorber dans leur univers pagan. Formés en 1995, issus du milieu metal, ils ont choisi de s’orienter vers ce qui les attirait le plus en préférant un côté folk et death metal mélodique, influencé par des groupes comme Dark Tranquillity. On en arrive à du metal extrême mélodique plutôt envoûtant, une nouvelle approche du Folk metal plus travaillée.
On retrouve cet esprit guerrier et de conquête dans le nom même, Ensiferum, qui est le mot latin pour porte épée, choisi par Markus Toivonen à l’origine de la formation et pilier du groupe.
Plusieurs extraits du dernier album Thalassic ,sorti en 2020, ont suivi avec encore « Run From The Crushing Side » ou « For Sirens » et les incontournables « In My Sword I Trust », « Andromeda » ou « Lai Lai Hei » qui a terminé en circle pit géant pour finir dans la continuité avec « Iron ».
C’est passé trop vite ! On espère un nouvel album prochainement, qui annoncerait alors une nouvelle tournée.

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Sepultura
(Metalfreak) La petite heure de repos a permis de récupérer un peu d’énergie, la sensation de froid est partie… faisant place à une migraine des plus plombées au point que les protections auditives n’empêchaient pas les douleurs. Alors assister au concert des légendes brésiliennes, sachant qu’elle ne détestent pas nous coller une bonne dose de brutalité dans leurs shows, c’est savoir d’avance que le Paracétamol sera obligatoire en rentrant.
Ca n’a pas loupé : des musiciens en mode tueurs, un chanteur au charisme aussi costaud que son physique est imposant, une setlist qui débute par des classiques (“Arise”, “Territory”) et termine par des classiques (“Refuse / Resist”, “Ratamahatta” et Roots bloody roots”).
Jouissif mais extrêmement douloureux, je rassemble ce qu’il me reste de force et prend le chemin du retour, zappant volontairement les groupes que je voulais voir.
Après tout, c’était l’assurance aussi d’un peu de repos avant le dimanche qui s’annonçait plus brûlant sur les scènes, mais fort heureusement moins intense niveau canicule…

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(Lyslia HuxleyMême si la formation a bien changé depuis ses débuts en 1984, ils sont toujours aussi attendus. Ils auraient pu jouer sur la MainStage ou même à la Warzone mais ce soit c’est à l’Altar, laissant c’est vrai de nombreux fans déçus de ne pas pouvoir s’approcher. Il ne fallait surtout pas arriver trop tard et je m’en doutais un peu alors pas grave si on doit les attendre.
On ne peut pas parler de Sepultura sans citer les frères Max et Igor Cavalera à l’origine du groupe en 1984 à Belo Horizonte au Brésil, dans une ambiance de fin de dictature militaire avec une forte répression policière et une histoire familiale tragique qui les a amenée à s’exprimer par leur musique en accentuant le côté thrash metal de la scène heavy metal locale. Ils se sont fait rapidement connaître hors de leurs frontières via le label Roadrunner Records puis des tournées en Europe et Amérique du Nord.
Le son est puissant et le groupe devient l’un des plus influents de la fin des années 80 en évoluant vers le metalcore, adulé aussi bien par des fans de hxc, de metal ou de punk. Leurs textes sont fortement engagés, parfois censurés pour blasphème ou dénonciateurs des conditions dérangeantes des minorités brésiliennes comme d’autres aussi sordides, leurs prestations sont souvent jugées trop violentes mais ce n’est qu’à l’image de la triste réalité. L’album Roots marque un tournant en y intégrant des rythmes plus primitifs, une prouesse musicale et un style qui perdure.
Aujourd’hui seul le bassiste Paulo. Jr a connu la formation initiale, l’ont rejoint Andreas Kisser à la guitare, Derrick Green au chant et Eloy Casagrande à la batterie.
Tous Brésiliens, Derrick Green est le seul américain mais tout autant impliqué pour les causes qui leur tiennent tous à coeur. Ils ont réussi à perpétuer la singularité du groupe et son aura.
Après « Policia » et une intro Tribal, c’est un set qui reprend les principaux titres en commençant par « Arise » et « Territory » qui font trembler l’Altar, puis « Means to an End » et « Capital Enclavement » du dernier album « Quadra » sorti en 2020, pas de moments de répit avec encore d’autres extraits de « Chaos AD » avec « Refuse/Resist » ou « Propaganda » pour finir en apothéose avec « Ratamahatta » et « Roots Bloody Roots » !
On ne peut qu’espérer les voir revenir pour un plus long set et une scène plus accessible à tous.

Social Distortion
(Lyslia HuxleyLes Californiens de Social Distortion ou SxDx nous font l’immense plaisir de venir jouer pour la première fois au Hellfest, sur une scène qui leur est spécialement réservée et ne pouvait être que la Warzone !
Mike Ness est le leader fondateur du groupe en 1978, au chant et à la guitare. Il est influencé aussi bien par la country de Bob Dylan ou Johnny Cash que par des groupes comme les Ramones, Les Clash ou Les Rolling Stones, avec un style de vie punk bien aguerri. La formation initiale prend fin au début des années 1980 en raison de ses addictions et de son attitude déconcertante pour beaucoup, plutôt autodestructrice qui lui vaudra plusieurs séjours en prison et cures de désintoxication.
Le groupe reprendra avec l’enregistrement de « Prison Bound » sur Restless Records en 1988, ils enchaînent ensuite les albums sur différents labels. Le décès tragique du guitariste Dennis Dannel, ami d’enfance de Mike et co-fondateur du groupe en 2000 les touche profondément, c’est autant d’émotions qui seront retransmises dans les titres suivants.
Mike Ness est ce soir accompagné de Johnny Wickersham à la guitare, Brent Harding à la basse et David Hidalgo Jr à la batterie. Tous bien synchro pour une prestation remarquable.
Leur prestation live est intimiste, certains se demanderont pourquoi ils jouent à la Warzone… C’est l’esprit même du pur rock’n’roll du genre qui donne l’envie de se mettre à jouer, à en devenir accro!
Leur set est efficace et un judicieux choix parmi toute leur discographie, en commençant par « Road Zombie », « Bad Luck », « Sick Boys », « Machine Gun Blues », « Story Of My Life » par la suite et le partage de leur tout nouveau titre « Tonight » pour finir sur « Ring Of Fire », excellentisime version.
Bref un très bon moment passé en leur compagnie.

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Envy
(Cassie Di Carmilla) Il y a trente ans de ça, cinq jeunes tokyoïtes un peu fous ont eu le rêve de faire de la musique pour parcourir le monde. Onze albums plus tard et un nombre incalculable de tournées après, revoilà Envy pour la seconde fois au Hellfest (la première en 2015).
Envy est un ébranlement émotionnel qui vous remue les tripes. Une schizophrénie instrumentale pleine de contradictions intérieures où coexistent des influences Post-Rock voire Post-Hardcore et Screamo aux accents presque Punks. C’est le dualisme cartésien du corps et de l’esprit au service de la musique. La folie à l’état brut !
Un trouble dissociatif nous fait passer du rire aux larmes en un seul titre lorsque la personnalité des guitares aériennes aux arpèges lumineux d’espoir vire soudainement à l’alter aux tremolos nerveux et tranchants dans des épisodes psychotiques. Leurs détenteurs s’agitent brusquement par de grands gestes désordonnés au rythme des frappes chirurgicales de la batterie. Les samples noisy soulagent sur ces entrefaites comme un décontractant pour secousses de l’âme.
La scène retrouve alors son calme entre deux crises convulsives. Le chant clair émouvant fait poindre la larme à l’œil mais, avant qu’elle ne coule sur la joue, les accès de fureur chaotiques resurgissent en hurlements déchirants et mélancoliques du frontman Tetsuya Fukagawa. On se contient jusqu’au point de rupture. C’est l’explosion ! Ulcérés, on souffre avec lui sur des textes intégralement chantés en japonais qui abordent l’humanité moderne, ce qui était, ce qui est et ce que sera notre société.
L’intensité de cette musicothérapie n’a d’égale que son agressivité. Les agents de sécurité tentent de retenir Tetsuya Fukagawa en équilibre précaire au bord des crash-barrières, pendu au fil de son micro, prêt à se jeter dans la foule.
Sur un dernier soupir, le set expire. Un ultime frisson me remonte le long de l’échine.

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Vreid 1184 Windir show
(Cassie Di Carmilla) Un dernier concert (et pas des moindres) entérine cette journée aux couleurs bleu-blanc-rouge. Je parle bien évidement de celles de l’étendard norvégien. Une fois n’est pas coutume, me revoici en terre viking pour assister à la dernière bataille de Vreid ou plutôt la colère (traduction de « Vreid » en norvégien) d’un dieu nordique que l’on croyait éteint depuis longtemps : Windir.
Vreid est né des ruines du groupe Windir après la disparition de leur frontman Valfar, mort d’hypothermie lors d’une tempête de neige dans les montagnes de Sogndal.
Issu de l’impulsion de trois anciens membres de WindirVreid prend vie. Storm, ancien guitariste de la formation initiale, vient compléter le quartette en 2010. Voici donc que l’armée de Windir, presqu’au complet, retourne à l’assaut de la Temple aussi violement qu’à la bataille de Norafjord, abordée dans l’album ‘1184’, sorti en 2004.
Ce serait réchauffé de vous proposer encore l’intégralité du champ lexical militaire déjà employé pour les groupes précédents. Loin de mon capillotractage habituel, je me limiterai en affirmant que Windir était et que Vreid est une sommité du genre Viking Black Metal. Ici également, on est loin des clichés commerciaux que l’appellation suggère.
C’est un puissant Black Metal épique et mélodique où les claviers et les blasts sont ubiquistes alors que les arrangements folks se font plus discrets. C’est Grandiose et émouvant ne serait-ce que de voir le pavillon du premier bataillon se hisser en guise de backdrop sous le regard d’un public nostalgique de la grande époque Windir. Les effets pyrotechniques lancent des boules de feu qui ressemblent à des notes de musique incandescentes sur la partition de la scène.
Dorénavant, je peux m’enorgueillir d’avoir Windir en live !

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Airbourne
(Morgan) Pour cette première partie du Hellfest, les rockstars australiennes ont plus que bien assuré leur show ! Après cette journée caniculaire, c’est à eux qu’à été confié le rôle de ramener la pluie sur le festival, tels des messies fortement acclamés.
Ils sont là pour retourner la Mainstage avec leur puissant hard rock. Souvent très justement comparés à leurs compatriotes AC/DC on ne peut douter de leur capacité à rassembler les foules même à une heure du matin après une telle journée.
Les frères Joel, au chant et à la guitare et Ryan O’Keeffe à la batterie sont à l’origine du groupe en 2003, la même énergie les anime depuis le début et leurs comparses Justin Street à la basse et Jarrad Morice tout juste arrivé à la guitare rythmique sont tout aussi survoltés.
« Ready to Rock », « Back In The Game » pour démarrer en trombe et annoncer une suite de hits à déchaîner un public déjà bien électrique.
Cette fois-ci, Joel a renoncé à escalader la scène et les infrastructures sonores même s’il a quand même escaladé quelque chose : les épaules d’un membre de la sécurité, où il y a joué quelques des riffs puissants du groupe.
Au niveau de la setlist, s’ensuivent tous leurs plus gros tubes comme « Too Much, Too Young, Too Fast », le plus récent « Boneshaker » pour une des premières fois en live, « Breakin’ Outta Hell » et évidemment « Live it Up », « Raise The Flag ».
On notera l’hommage touchant à Lemmy fait par Joel, il en parle comme si celui-ci était son père et qu’il l’avait aidé à se construire. Lemmy était un grand fan du groupe, il les a particulièrement soutenus et souvent fait jouer avec Motörhead en tournées. Le titre qui lui est dédié « It’s All For Rock N Roll » est joué avec tout l’esprit du rock’n’roll qui lui était si cher.
Et pour finir « Runnin’ Wild » tel un hymne.
Vraiment motivés pour toujours faire vivre le rock à fond, ils reviendront pour le second week-end toujours sur la Mainstage pour une prestation toute aussi monumentale.

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(Metalfreak) La nuit a apporté son lot d’orages salvateurs et un rafraîchissement de l’air a été plus que bénéfique, ne serait-ce que pour le sommeil. Demain, ça va tout déchirer !

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