Iron Kingdom (Chambéry, le Brin de Zinc, 05 octobre 2023) ...
Photos + report : Metalfreak
Un de ces quatre, je vais lui piquer son carnet d’adresses, au père Thomas, saint patron vénéré du Brin de Zinc ! Non seulement il organise quasiment sept concerts par semaine chez lui, mais il y a toujours un côté qualitatif dans ses sélections qui me laisse pantois !
Ce soir du 05 octobre, il fallait sortir les bracelets cloutés et les vestes à patches, on a fait un de ces bonds dans le temps, j’te dis qu’ça ! Quarante ans quand même ! C’est que le temps, chez les Canadiens d’Iron Kingdom, semble s’être arrêté avant 1985, tant leur musique hume bon les Judas Priest, Riot (alors sans le « V« ), Iron Maiden ou les Savage Grace de la grande époque.
Pendant une bonne heure et demie, le groupe nous a balancé son heavy metal, parfois bien speed, souvent de haute volée, en puisant sa setlist dans les cinq albums de sa discographie, en passant évidemment par celui qui m’a fait connaître le groupe, « On the hunt« .
Chris Osterman, guitariste / chanteur au timbre suraigu nous balance couplets et refrains facilement mémorisables parfois repris en chœur par le public, et les deux guitaristes, la très belle Megan Merrick et donc Chris Osterman, rivalisent de talent dans de bons duels de guitares comme à la grande époque de la paire Smith / Murray. Je sais, je l’ai déjà dit dans ma chronique d' »On the hunt« , mais faut reconnaitre qu’ils ont su retranscrire sur scène toute la folie qui émanait de l’album. Après toutes ces joyeusetés avec leurs propres titres, on a droit à une excellente version de « Flight of the Warrior » de Riot, issu de l’album « Thundersteel » (1988), confirmant au passage que le chanteur n’a rien à envier à Tony Moore.
Et, comble du plaisir pour un photographe, chaque membre du groupe accumulait les poses avec une sympathie et une gentillesse prouvant leur plaisir d’être là ! Et tant d’ondes positives ne pouvaient qu’être communicatives : le public leur rendait bien à grands renforts d’applaudissements ou à chanter les refrains en chœur.
Bref, un concert auquel tout nostalgique du bon vieux heavy metal se devait d’assister : le quatuor a prouvé qu’on pouvait rivaliser de puissance malgré une musique qu’on pourrait croire passéiste. Jouée avec autant de conviction par des artistes aussi talentueux (talent-tueurs, même !), on ne peut qu’adhérer et, au vu des t-shirts et autres patches portés par le public, on sent que l’attente était grande. Clairement, ce fut un concert à ne pas louper ! C’est bien simple, même le batteur s’est montré incroyable avec un solo de batterie plus que convaincant.
Et le lendemain, ma consœur et amie Eireen Dole a eu le plaisir de les voir au Rising Fest X et, visiblement, elle a adoré aussi !
En trois mots : un pur kiff !!! Merci Iron Kingdom, merci Thomas !
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