Manon Werner Band (Chambéry, le Brin de Zinc, 19 mai 2023) ...
Photos + report : Metalfreak
« Donnez moi Madam’ s’il-vous-plait des décibels pour mon tuner » (William Sheller, 1975)
Il ne fallait pas prendre sa place au dernier moment, pour cette date du Manon Werner Band au Brin de Zinc, tant ce groupe et cette chanteuse, hors-normes, ont une cote de sympathie énorme dans la région Rhône-Alpes. C’est bien simple, le concert a été annoncé « complet » bien avant le début des hostilités.
Ah, ça, se frayer un chemin jusqu’au premier rang était digne des meilleures séances de cardio dans un fitness club ! Déjà, il faisait chaud : l’ambiance était déjà bien festive avant même que le groupe ne monte sur scène. Imagine une fois le premier titre commencé ! Et des décibels, on en a eus !!!
Accompagnée par des musiciens hors pairs qui transpirent le rock et le blues par tous leurs pores, la divine Manon Werner nous montre à quel point sa voix et son chant ont encore gagné en relief par rapport aux vidéos de la chaîne YouTube de la formation. Elle est capable de se montrer tantôt envoutante ou sensuelle, tantôt colérique, souvent touchante, tout le temps impressionnante. Et surtout, elle est capable de nous faire ressentir les émotions qu’elle veut nous apporter rien qu’en modulant son timbre, preuve d’un énorme travail de fond.
Mais que dire de ses musiciens ? Du guitariste au saxophoniste, du bassiste au batteur en passant par le clavier, tous sont d’une justesse qui fait se transformer un bon concert en un instant magique !
Les titres s’égrènent les uns après les autres sans qu’on ne voit le temps passer, tant on reste subjugués par tant de présence(s) sur scène ! Quelques titres sont purement phénoménaux sur scène comme « Chain of fools », la reprise explosive de « You can live your hat on » de Joe Cocker, Wind roses », « Out of control » et surtout une merveille de titre avec « Woman’s blues ».
« Oh Oh Oh Madam’ encor’ un petit effort »
« Oh Oh Oh Madam’ j’ai tant besoin de réconfort »
Et le voilà, le petit effort : un rappel avec notamment la reprise réactualisée d' »I just wanna make love to you » originellement composée par Muddy Waters (1954) puis popularisée par Etta James (1961) qui s’est parfaitement incorporée dans une setlist très riche, avant de conclure en beauté avec « Nomad » .
C’était la première fois que je les voyais en concert, ce ne sera pas la dernière !
« Elle a été notre pop star, elle a été notre Queen » (Jean-Michel Apeuprè chantant du William Sheller de 1975)
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