Valley Of The Sun + Hunters (Chambéry, le Brin de Zinc, 13 juillet 2022) ...
Photos + report : Metalfreak
Purée d’une chaleur ce soir-là !
La canicule, on commence à la connaître sévère depuis quelques temps : c’est bien simple, à l’intérieur de la salle du Brin de Zinc, on se croirait dans un sauna et ce, avant même que les groupes ne commencent à jouer. Imagine quand ils envoient la sauce…
Et puis, l’affiche de la soirée, elle ne risque pas de jeter un froid : Valley Of The Sun, groupe que j’encense depuis que je les ai découverts le premier jour du Hellfest 2019, et les deux albums qui ont suivi, « Old Gods » (2019) et « The chariot » (2022) n’ont rien fait pour que je change d’avis. Devenu fan en un temps record, le fait de savoir qu’ils passaient à 30 kilomètres de chez moi était l’occasion de les voir dans une salle plus « intime » que la Valley de Clisson !
Avant, il y avait Hunters, groupe dont je n’avais jusque là jamais entendu parler, qui ouvrait la soirée. Ca partait pas mal, le jeune trio Chambérien de stoner / rock bien teinté de metal envoyait bien la sauce même s’ils semblaient un rien impressionnés. Bon accueil d’un public attentif… Bref, tout partait bien.
Le temps de sortir répondre à un coup de téléphone urgent (la famille, tout ça…) et, une fois revenu, plus de groupe sur scène… Un incident technique apparemment.
Tant pis, à revoir lors d’une autre occasion pour se faire une réelle idée…
Entre les deux groupes, autant sortir un peu de l’étuve de la salle histoire de respirer un peu !
L’ambiance à l’intérieur est on ne peut plus moite et les goutte de sueur roulent sur les avant-bras quand on prend des photos… Autant dire que le bar a bien fonctionné ce soir-là !
Mais dès lors que les héros de la soirée ont montré qu’ils allaient monter sur scène, on était tous dans les starting blocks : autant dire qu’ils étaient attendus. Mais alors quel show, quel chaud !
Eux, ils ne risquaient pas de faire baisser d’un iota la température tant leur stoner / rock un rien grungy déménageait tout sur son passage.
Quelle ambiance : avec un guitariste qui se donnait à fond, à grand renforts de soli assassins et de poses qui font plaisir aux photographes, un guitariste / chanteur charismatique au possible, un bassiste omniprésent et un batteur très expressif qui martelait ses futs comme si sa vie en dépendait, on s’est pris presque deux heures de haute volée.
Tous les albums ont été représentés, que ce soit « The saying of the seer » (2011) avec « Hearts aflame », « Deep light burns », « Mariner’s tale » et « Riding the Dunes », « Electric talons of the thunderhawk » (2014) avec « Worn teeth » (qui ouvre le concert), « Centaur rodeo » et « Maya », « Volume rock » (2016) avec seulement « Land of fools », « Old Gods » (2019) avec « Means the same », « Old Gods » et « Firewalker » et enfin le petit dernier « The chariot » (2022) avec « Headlights », « Sweet sands », « Sunblind », « Devil I’ve become » et « The Chariot ». Autant dire qu’il fallait être là car c’était clairement LA date de cet été au Brin de Zinc, sans faire injure aux autres artistes passés par cette incontournable salle.
Preuve d’une énergie incroyable ce soir-là, le guitariste / chanteur et le bassiste ont réussi tous les deux à casser une corde (la mi, en plus) quasiment au même moment dans le même titre… chose totalement exceptionnelle voire improbable.
Quand on vous disait que cette date allait être hors normes. Tant pis pour les absents, ce n’est pas faute de les avoir prévenus via les réseaux sociaux !
Merci à Thomas et toute l’équipe du Brin de Zinc, dont l’accueil est toujours des plus chaleureux, canicule ou pas !
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