Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Avec « The Grand Grimoire », « Bloody Blasphemy » et « Ravenous », les Hollandais avaient sorti une belle trilogie entre 1997 et 2001, pratiquant un Death Métal plutôt sombre qui faisait clairement d’eux un groupe qui compte, ou tout du moins qui comptait. En effet, sans avoir vraiment suivi la carrière de la formation, j’ai quand même le sentiment que le creux de la vague ne les a pas épargnés durant les années 2000.
Pourtant, à l’écoute du dernier en date « Under the Sign of the Iron Cross » (2010), je me dis que les mecs ont encore de belles choses à dire. Bon, moi, tout le délire autour des Guerres Mondiales, la Première comme la Seconde, j’en ai soupé. Quelles que soient les raisons qui font que les musiciens sont fascinés par cette période (les uniformes allemands sont beaux, c’est la plus grand boucherie de l’Histoire, « Hitler était un génie » (je me contente de citer Patrick Timsit, merci de ne pas m’adresser de lettres d’insultes), etc.), il reste que le sujet est aussi usé qu’un drap de pauvre.
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 10/10
Nul. Misérable. A chier. Navrant. Minable. Pourri. Pitoyable. Voici une liste très sommaire des qualificatifs dont je n’userai pas au sujet de Proponent for Sentience, quatrième album d’Allegaeon.
Comme vous vous en doutez, ma chronique risque d’être courte tant elle pourrait se résumer à un seul et unique mot : excellent ! C’est simple, depuis ma découverte de Fleshgod Apocalypse avec The Agony, je n’avais pas pris une grosse claque de cette ampleur. Si j’évoque Fleshgod, c’est un peu parce qu’on est non seulement au même niveau d’exigence et d’ambition, mais parce qu’on pourrait faire un relationnel entre Allegaeon et eux, notamment dans les passages orchestrés et arrangés pour chœur (parmi mes préférés, comme vous pouvez également vous en douter), mais sans en être un ersatz ou chercher à copier-coller, tant leurs influences vont piocher de ci de là, dans le Heavy ( « Demons of an intricate Design »), le Black (« Terrathaw and the Quake »), l’Emo/Core (« Cognitive Computations »), le tout en ayant évidemment en trame de fond de Death mélodique ultra technique et maitrisée de bout en bout. Je ne m’étendrai donc pas sur la production, soignée comme il se doit pour un album de ce niveau.
Lire l'articleCharred Walls Of The Damned – Creatures watching over the Dead ...
par Bloodybarbie
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Des voix haut-perchées, de la branlette guitaristique… Mais dites donc ! Ce serait-y pas du Heavy ? Allez hop, on saute sur Charred Walls of the Damned et son album Creatures watching over the Dead !
Un bon album de Heavy, ça doit être comme la carte d’un steakhouse : proposer toutes les cuissons comme on proposerait de tous les riffs, qu’ils soient saignants, crus, à point, bien cuits – bah oui, on fait pas dans le neuf, donc… Et cet album en contient, du bon grosHeavy très teinté Power, un peu dans la lignée de la fin de vie de Judas Priest, en gros vers Jugulator – désolé, les gens, j’adore Rob Halford, mais la musique ne suivait plus à partir de Demolition, et ce n’était pas la faute d’un Tim « Ripper » Owens qui m’a collé une putain de claque sur Jugulator. D’ailleurs, c’est rigolo, le timbre du chanteur, on dirait celui de Tim Owens… Oh wait ! Mais… C’EST Tim « Ripper » Owens !!! Je me disais que ça avait une putain de niaque vocale !
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 5.5/10
La fin justifie-t-elle les moyens ? LE sujet bateau chaque année dans les annabacs de Philo… On ne prendra pas 4 heures pour y répondre en citant du Platon, du Machiavel ou du Montesquieu, mais 54 minutes de Jewel of the Vile par Necromancing the Stone, en abordant sous l’angle « La fin de l’album justifie-t-elle le moyen de tout le reste ? »
Lire l'article
Si pour Phillips « Aujourd’hui, c’est déjà demain » (ceci est un slogan d’hier, pour ainsi dire), pour certains, « Hier, c’était mieux qu’aujourd’hui » et pour Hammers of Misfortune, « Avant-hier, c’était mieux qu’hier ».
Pour résumer, Dead Revolution, 6ème album du groupe californien, c’est du Pink Floyd durant la NWOBHM chanté par un Ozzy-like qui aurait demandé à Deep Purple de lui filer un coup de main. Est-ce que c’est novateur ? Non ! Est-ce que c’est efficace ? Oui ! Hammers of Misfortune abat son épée de Damoclès sur vos propres marteau et enclume pendant sept longs morceaux, mais qui passent rapidement.
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
« Grand est notre péché » ! C’est ce qu’affirme Revocation dans son 6ème album Great is our Sin ! Mais de quel péché parlons-nous, mes frères ? Celui qui nous pousse à nous avilir par l’inculture crasse ? Celui qui nous pousse à forniquer honteusement et ainsi engendrer une progéniture laissée aux mains impures des corrupteurs d’esprits, médiatiques, politiques, religieux, quel que soit leur bord ? Celui qui nous pousse à détruire toute chance de survie à notre espèce dite « intelligente » ?… Ou encore, simplement, celui d’être né ? Le sermon du jour portera sur ce sujet – prenez des notes, j’ai pas envie de me répéter !
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10
« Cher Patron… » Il y a des groupes dont on se sait pas trop où ils veulent en venir, sur quelles eaux ils veulent voguer… Avec Whitechapel, on conçoit bien celles de la Tamise, sombres et bourbeuses, aptes à faire disparaitre un cadavre de l’œil des vivants. Pourtant le groupe étasunien, dont Mark of the Blade est le 6ème album, les noie davantage dans le Tennessee, vu qu’originaires de Knoxville.
Lire l'article
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 6,66 mais sur 20
Non non et non !
Purée, ils n’ont pas compris les trois premières fois ???
Chaque fois que Barnes se décide de nous balancer un album de reprises, ça vire au fiasco total.
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Huitième album après le formidable « The art of destruction » sorti il y a déjà quatre ans, « The oath of an iron ritual » prouve une fois de plus que les Allemands de Desaster sont totalement incapables de sortir un mauvais album, ni même un album moyen.
Lire l'article